La plaque du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun arraché et confisquée par un chef du village dans la région du Sud.
Sa Majesté Paul Nkoumou Ze dit agir sur instructions du Sous-préfet de l’arrondissement de Sangmelima dont ce village dépend. Le climat est délétère, à mesure qu’approche l’échéance présidentielle d’octobre prochain.
Le chef du village Nkout II ne veut pas du Mrc chez lui
Par Cyprien Afana_____________
Le chef du village dit subir des menaces à cause de la présence de l’opposition, plus particulièrement du Mrc sur son territoire de commandement.
Une terreur administrative est ainsi orchestrée contre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Avec la complicité d’une certaine élite compradore originaire de cette région, qui estime que les partis d’opposition n’ont pas le droit de recruter des militants dans la région d’origine du chef de l’État.
d’origine de
La confiscation de la plaque du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun par ce monarque, sous l’influence du Sous-préfet de Sangmelima, soulève des inquiétudes majeures quant à l’état de la démocratie au Cameroun. Cette situation met en lumière une dynamique préoccupante où l’opposition est non seulement marginalisée, mais également soumise à des menaces et à une intimidation systématique.
Une atmosphère de terreur administrative…
Les déclarations du chef du village, évoquant des menaces en raison de la présence de l’opposition, illustrent un climat de peur qui s’installe au sein de la société camerounaise. Ce type de terrorisme administratif, orchestré par des autorités locales et soutenu par une élite gourmande, vise à étouffer toute voix dissidente. En restreignant la capacité du Mrc à recruter des militants, ces acteurs renforcent une culture de l’exclusion qui nuit gravement aux fondements mêmes de la démocratie.
Les conséquences négatives sur la démocratie…
Le recul de la liberté d’expression acquise dans le sang…
En ciblant le Mrc et en empêchant son implantation et son déploiement dans des zones stratégiques, les autorités en place sapent le droit fondamental des citoyens à exprimer leurs opinions politiques. Cette répression de la liberté d’expression compromet le pluralisme et affaiblit le débat public, éléments essentiels d’une démocratie saine.
Polarisation de la société…
La stigmatisation des partis d’opposition, en particulier dans des régions comme celle du Sud, crée une fracture sociale. Les partisans du Mrc, mais aussi ceux d’autres mouvements d’opposition, se retrouvent isolés et vulnérables face à des représailles. Cette polarisation ne fait qu’exacerber les tensions et nuit à la cohésion nationale.
Détérioration de la confiance dans les institutions…
La manipulation orchestrée par des autorités locales pour agir contre l’opposition entame la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Lorsque le système est perçu comme partial et répressif, les citoyens se désengagent de la vie politique, ce qui peut mener à une apathie générale face aux processus démocratiques.
Entrave au développement…
Un environnement politique sain doit permettre l’émergence d’idées contradictoires et de nouveaux leaders. En réprimant les partis d’opposition, le Cameroun risque de se priver de solutions innovantes aux défis actuels, freinant ainsi son développement politique et économique.
Le pays se trouve à un carrefour crucial avec l’élection présidentielle d’octobre qui se profile à l’horizon. Les actes d’exclusion et de répression orchestrés contre le Mrc et d’autres partis de l’opposition ne sont pas seulement une menace pour la démocratie, mais aussi pour l’avenir même du pays. Alors que le président Paul Biya à l’aube de son magistère avait promis démocratie et prospérité pour le Cameroun, l’on est en droit de penser qu’il est passé à côté de son rêve. Il est dès lors impératif que des actions concrètes soient menées en urgence pour protéger les droits politiques de tous les citoyens. La véritable démocratie ne peut fleurir que dans un climat de respect mutuel et de dialogue et de tolérance, où chaque voix, quelle que soit son affiliation, a le droit d’être entendue.