L’opposition camerounaise et la société civile a de nouveau déposé ses propositions d’amendement du code électoral au service courrier de la présidence de la République. Par les soins de l’honorable Koupit Adamou député de l’Union Démocratique du Cameroun (Udc).
Les Camérounais se souviennent que, lors de la dernière présentation des vœux à Paul Biya Tomaino Ndam Njoya avait interpelé le Président de la République à ce sujet. Ce dernier avait déclaré n’avoir jamais reçu la première copie. La présidente de l’Udc avait alors promis de revenir à la charge.
C’est désormais chose faite.
On attend de voir si le gouvernement va introduire un projet de loi y relatif, lors dela session parlementaire de mars prochain.
Le président Paul Biya attendu au tournant de l’histoire
Par Thomas Tankou______________
Cette contribution est le fruit d’un impressionnant travail élaboré par des partis d’opposition et la Société civile camerounaise. Ces formations politiques qui ont choisi comme porte-parole Madame Tomaïni Ndam Njoya est composés entre autres du Mrc, de l’Udc, de l’ums, du Pcrn, du Mp… entendent amener le gouvernement camerounais à infléchir sa position, en prenant en compte leurs propositions.
Vers un code électoral consensuel…
À l’approche de l’élection présidentielles prévues en octobre 2025, le Cameroun se trouve à un tournant décisif. Les enjeux politiques, économiques et sociaux sont plus pressants que jamais. L’adoption d’un code électoral consensuel, accepté par tous les acteurs, apparaît comme une condition sine qua non pour garantir la paix sociale et favoriser un climat des affaires propice au développement.
L’importance d’un code électoral consensuel…
Un code électoral solide et partagé est essentiel pour instaurer la confiance parmi les électeurs et les partis politiques. Il doit garantir la transparence des processus électoraux, prévenir les fraudes et assurer l’équité. En créant un cadre clair et accepté, toutes les parties prenantes — gouvernement, opposition, société civile et électeurs — peuvent se rassembler autour d’une vision commune. Ce consensus est crucial pour apaiser les tensions politiques et éviter les contestations post-électorales, qui pourraient perturber la paix sociale.
La paix sociale : Un impératif pour tous…
La paix sociale est le fondement de toute société stable. Au Cameroun, les tensions récurrentes entre différents groupes ethniques et politiques rendent cette paix fragile. Pour garantir un climat apaisé, il est impératif que le processus électoral soit perçu comme juste et équitable. Un code électoral consensuel contribuerait à réduire les frustrations et à favoriser un dialogue constructif entre les différentes parties. Cela permettrait non seulement d’éviter des violences post-électorales, mais surtout de renforcer la cohésion nationale.
Le climat des affaires : un atout pour le développement économique…
Un climat des affaires sain est essentiel pour attirer les investisseurs et stimuler la croissance économique. Les incertitudes politiques et les conflits sociaux peuvent dissuader les investissements, entraînant des conséquences économiques néfastes. En garantissant des élections transparentes et pacifiques, le Cameroun pourrait se positionner comme une destination attractive pour les investisseurs. Cela favoriserait la création d’emplois et améliorerait les conditions de vie des citoyens.
Un impératif et non une option…
À l’aube de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le Cameroun doit impérativement se doter d’un code électoral consensuel. Cela représente non seulement une étape cruciale pour garantir la paix sociale, mais également un levier important pour créer un climat des affaires favorable au développement. Les acteurs politiques, la société civile et les citoyens doivent travailler ensemble pour construire un avenir serein, où chaque voix compte et où la stabilité est la clé du progrès.