Elecam empêche aux Camerounais d’avoir une vue synoptique du fichier électoral national. En inventant toutes sortes d’artifices, à travers de multiples correspondances. Et pour cause, son plan de fraude semble avoir été éventré.
Et pourtant, c’est en publiant ladite liste comme le stipule l’article 80 de la loi électorale, que chacun pourra découvrir les inscriptions fictives, les doublons, les morts qui continuent de voter…
Le Directeur général de Élections Cameroon au tournant de l’histoire.
Quand Érik Essousse déroule ses menteries
Par Thomas Tankou_____________
À l’instar d’un élève qui s’apprête à passer un examen, en comptant sur ses “cartouches” ou mieux sur ses “bords”. Et, à sa grande surprise, le jury découvre la supercherie avant le début des épreuves, Élections Cameroon est désormais dos au mur.
D’ Atermoiements en dilatoire Elecam s’emmêle les pédales. Si non, pourquoi tant de débats autour d’un acte qui relève tout simplement de la compilation des inscriptions nationales sur un fichier unique ? La circonscription pour l’élection présidentielle étant toute aussi unique.
Pourquoi tant de juridisme sur les plateaux de télévision, où les communicants du Rdpc font feu de tout bois pour prouver pourquoi Elecam ne doit pas publier cette liste nationale.
L’opinion nationale et internationale a le regard rivé sur la situation.
Ni les atermoiements de Élections Cameroon, encore moins les sujets de diversions créés de toutes pieces par des “influenceurs collabos” d’un régime crépusculaire, ne réussiront à détourner l’attention.
Un appel pressant à la transparence…
À l’approche de l’élection présidentielle d’octobre prochain, la question de la publication de la liste électorale nationale par Elecam suscite de vives réactions. Érik Essousse, dont l’inaction est au cœur de la contestation est accusé d’inventer des prétextes pour retarder le plus longtemps possible la publication. Cette situation met en lumière des enjeux cruciaux pour la démocratie camerounaise.
Impératif de transparence…
L’article 80 de la loi électorale stipule clairement que la liste électorale nationale doit être rendue publique, au plus tard le 30 décembre de chaque année. C’est à travers cette publication que les Camerounais pourront constater l’existence d’inscriptions fictives, de doublons, et même de personnes décédées toujours présentes sur ces listes. Ce constat n’est pas simplement une formalité ; il est essentiel pour garantir l’intégrité du processus électoral.
Le fait que des débats houleux se tiennent autour de cette question soulève des interrogations. Pourquoi tant de résistances à la simple compilation des inscriptions ? Les communicants du Rdpc, le parti au pouvoir, semblent vouloir détourner l’attention de l’opinion publique, utilisant des arguties juridiques pour justifier un silence qui pourrait être interprété comme une volonté de dissimulation.
Un Appel au consensus…
Il est impératif que tous les acteurs politiques s’accordent sur les règles du jeu avant le scrutin. Ce consensus est le seul moyen d’assurer une paix durable au Cameroun, tant avant qu’après les élections. Les tensions actuelles, exacerbées par le manque de transparence, pourraient conduire à des violences et à des contestations qui nuiraient à l’image du pays sur la scène internationale.
La communauté nationale et internationale ne doit pas perdre de vue l’importance de la transparence dans un processus électoral. Les atermoiements et les diversions ne doivent pas occulter l’essentiel : un vote libre et juste est la clé d’une démocratie solide.
Un dialogue constructif…
À l’approche de la présidentielle d’octobre, il est crucial que les différentes parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif pour établir des règles claires et équitables. La publication de la liste électorale n’est qu’une première étape, mais elle est symboliquement importante. En garantissant la transparence et l’intégrité du processus, le Cameroun pourra avancer vers un avenir pacifique. Preuve que ce pays, locomotive de l’Afrique centrale est uni dans sa diversité.