L’inquiétude qui s’est emparée des populations persiste, après la réouverture de la route, suite aux tragiques éboulements qui ont coûté la vie à plus de vingt Camerounais en novembre dernier.
L’incompréhensible décision des autorités
Par Thomas Tankou____________
Le double éboulement de la falaise de Santchou a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective. Parmi les victimes, des cultivateurs, leurs femmes et leurs enfants, tous engagés dans la préparation des terres pour les semis. Cette tragédie a soulevé de nombreuses questions sur la sécurité des usagers de cette route devenue particulièrement dangereuse.
Malgré la gravité de la situation, les autorités ont d’abord toléré le passage de petites voitures, puis ont ouvert la voie aux camions et aux gros porteurs des agences de voyages. Une décision qui interpelle et soulève des inquiétudes quant à la sécurité des usagers.
Un Risque évident…
La réouverture de cette route pose des risques accrus pour les populations locales. Les éboulements peuvent survenir à tout moment, et la peur s’est installée dans le ventre des usagers. Les témoignages de ceux qui empruntent cette voie sont alarmants : l’angoisse d’un nouvel accident pèse lourdement sur leurs épaules.
Mesures de Sécurité…
La question qui taraude les esprits reste : quelles mesures le gouvernement a-t-il mises en place pour prévenir de futures tragédies ? La réouverture de cette route sans garanties de sécurité est perçue comme un manque de considération pour la vie humaine. Les autorités doivent impérativement prendre des mesures concrètes, telles que l’évaluation des risques géologiques, la mise en place de systèmes d’alerte et la restriction d’accès pour les véhicules lourds jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée.
Préoccupations légitimes…
La réouverture de la route de Santchou soulève des préoccupations légitimes et souligne l’importance de la sécurité routière dans des zones à risque. Les autorités doivent agir rapidement pour garantir la sécurité des usagers et éviter que d’autres familles ne soient endeuillées. Le temps des promesses est révolu; il est temps d’agir pour protéger les vies.