Dans un climat politique déjà tendu, Maurice Kamto, figure emblématique de l’opposition camerounaise, a décidé de porter plainte contre ce qu’il qualifie de “presse à gage” devant ‘instance de régulation des médias au Cameroun. Cette démarche, bien que symbolique, met en lumière les défis auxquels il fait face depuis le début de son engagement politique.
Maurice Kamto saisit le Conseil National de la Communication
Par Thomas Tankou______________
La prise d’otages du système judiciaire…
Depuis plusieurs années, Maurice Kamto se heurte à un système judiciaire qu’il considère comme étant sous contrôle du régime en place. Malgré les obstacles, il continue à saisir la justice, fermement convaincu que celle-ci doit garantir un équilibre social dans un État de droit. Malheureusement, il est à déplorer qu’aucune de ses plaintes n’ait abouti jusqu’à présent. Cela soulève des questions sur l’indépendance et l’impartialité des institutions judiciaires au Cameroun.
Un message au peuple….
En plus de revendiquer ses droits, les multiples plaintes de Maurice Kamto ont une portée pédagogique. Elles rappellent à la population l’importance d’une justice libre et indépendante, condition sine qua non pour le maintien d’un État de droit. Par cette initiative, Kamto entend sensibiliser le peuple sur les dérives d’un système qui semble vouloir museler toute opposition.
Une presse complice…
L’un des aspects les plus préoccupants de cette situation est le rôle joué par certains médias, qui semblent agir non pas en tant qu’informateurs, mais comme des instruments de propagande au service du régime. Ces “presse à gage” sont accusées de relayer des informations biaisées et de discréditer systématiquement les figures de l’opposition, notamment Maurice Kamto. Cette manipulation de l’information contribue à créer un climat de désinformation, rendant ainsi difficile la perception d’une réalité politique complexe.
Un combat de long terme…
Le leader du Mrc reste déterminé. Il sait que, quel que soit le temps que cela prendra, les procédures qu’il a engagées, bien que bloquées, finiront par être examinées. Son combat n’est pas seulement le sien ; il est celui de tous ceux qui aspirent à une justice véritablement indépendante et à des institutions respectueuses des droits de l’homme.
Un système judiciaire de défaillant…
L’acharnement dont Maurice Kamto est victime, tant de la part d’un système judiciaire défaillant que d’une presse aux ordres, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie au Cameroun.
L’espoir demeure tout de même que, le temps est proche, où la vérité et la justice prévaudront, et que le peuple camerounais pourra bénéficier d’un environnement politique plus sain et équilibré. Avec une presse qui joue enfin son rôle de contre-pouvoir et de régulatrice du jeu démocratique.