Dans la nuit du 21 au 22 mars, le, vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), a échappé bel à un guet-a-pens devant son domicile. Cet incident intervient dans un contexte de tensions croissantes à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Maitre Simh échappe à un assassinat planifié devant chez lui

Par Thomas Tankou_____________

Les faits…

Selon des informations parvenues à notre rédaction, Maître Simh rentrait d’une réunion familiale lorsqu’il a été attaqué. À minuit, alors qu’il descendait du véhicule, trois individus encagoulés ont surgi de l’obscurité. L’un d’eux s’est précipité sur lui dans une tentative de l’étrangler. Alerté par les cris de son père, le fils de Maître Simh, qui observait la scène depuis une fenêtre de la maison, a hurlé fort, attirant ainsi l’attention du voisin qui a allumé avant de sortir. Ce cri a suffi à faire fuir les assaillants.

Après cette agression, Maître Simh s’est immédiatement rendu au commissariat pour signaler l’incident avant d’être conduit aux urgences de l’hôpital central pour des soins. Plus de peur que de mal, rien de grave.

Un climat d’insécurité croissant…

Cet incident n’est pas un cas isolé. Il y a trois ans, Maître Simh avait déjà échappé à une tentative d’enlèvement dans le quartier Anguissa à Yaoundé. Actuellement, il fait face à des accusations liées à une hypothétique participation à une réunion en diaspora, où il aurait été question du financement de la rébellion dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

La tentative d’assassinat de Maître Simh soulève des inquiétudes quant à la sécurité des opposants au régime en place.
À mesure que l’élection présidentielle d’octobre 2025 approche, la répression et les menaces à l’encontre des voix dissidentes se multiplient, créant un climat de peur et d’insécurité parmi les acteurs politiques.

Réactions…

Les réactions à cette agression ne se sont pas fait attendre. De nombreux sympathisants et observateurs de la scène politique camerounaise expriment leur solidarité avec Maître Simh, tout en appelant à une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque.

Les événements récents mettent en lumière une réalité préoccupante : le risque encouru par l’opposition au Cameroun semble augmenter à mesure que les élections approchent. Les menaces et la violence deviennent des outils de dissuasion, ce qui soulève des questions sur l’état de la démocratie dans le pays.

Cette tentative d’assassinat est un signal d’alarme sur la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays. Un pied de nez à la démocratie et à la stabilité politique du Cameroun à l’approche des élections.

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