Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) s’apprête à accueillir un nouveau renfort de poids dans ses rangs. L’ancien conseiller juridique du Sdf et actuel adjoint au maire de Bafoussam 1er, et environ une dizaine d’autres élus exclus du Sdf, prendront officiellement leurs cartes de militants du Mrc ce dimanche 11 mai, lors d’une cérémonie solennelle au siège régional du parti à Bafoussam.

Maître Tsapy & Cie rejoindront officiellement le MRC ce dimanche 11 mai

Par Thomas Tankou____________

Environ une dizaines d’élus en fonction, sont également attendus pour officialiser leur ralliement à la Renaissance nationale. Enre autres : Joséphine Messu Talom, Luc Ouanji, Augustin Fotso Boutu…
Cette vague d’adhésions confirme une dynamique de fond : le Mrc attire et s’enracine dans les institutions locales.

L’article 15, alinéa 3 de la Constitution camerounaise est clair : «Tout mandat impératif est nul.» Un élu a donc parfaitement le droit de changer de parti sans perdre son mandat. Maître Tsapy et ses camarades exclus du Sdf, agissent donc dans le respect le plus strict de la loi.

Le Mrc peut désormais compter sur des élus municipaux en fonction, ce qui renforce sa légitimité pour investir son candidat, le Pr Maurice Kamto à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Une vérité que certains s’évertuent à nier, mais que les faits, de plus en plus nombreux, viennent confirmer.

Une longueur d’avance dans la vision…

Si le Mrc participait aux élections législatives et municipales de 2020, le parti serait aujourd’hui dirigé par les Djamen, Tamfou, Ndoki et consorts… Exactement comme c’est le cas aujourd’hui au Pcrn. Malgré une décision de justice qui a donné raison à Cabral Libii, faisant de lui l’unique président du parti. Curieusement, c’est la branche Kona qui est est reconnu par l’administration territoriale.

Jurisprudence…

Le professeur Moïse Timtchueng, agrégé de droit privé et enseignant à l’université de Dschang est plus clair : l’application la plus éclatante du mandat représentatif est bien le cas Oscar Edimo Ndoumbe, député élu sous les couleurs du Sdf en 2013 qui en démissionna en 2018, rejoignit le Rdpc en 2019 et fût solennellement accueilli dans le groupe parlementaire Rdpc. Malgré les protestation de ses camarades du Sdf qui dénonçaient ce débauchage abject.

Nous avons d’autres cas plus récents :
-Ayah Paul Abine qui démissionne du Rdpc le 3 janvier 2011 et continue de siéger à l’Assemblée nationale sous la bannière du People Action Party (Pap), qui l’investira comme son candidat à la présidentielle de 2011;
-Joseph Aka Amuang démissionne du Sdf le 22 mars 2015 pour rejoindre le Rdpc, gonflant ainsi le groupe parlementaire de ce parti à l’Assemblée nationale ;
-Exclu Sdf, Jean Michel Nintcheu siège actuellement au parlement sous les couleurs du Front pour le Changement du Cameroun (Fcc).
Je désire la rédaction d’un article de presse à la lumière des éléments ci-dessus. Mettre un accent particulier sur la capacité actuelle du Mrc, à présenter son candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

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