Après la grande cérémonie d’intronisation du nouveau Chef des Bazou, des réactions houleuses ont émergé au sein de la communauté de l’intérieur et de l’extérieur.
Un groupe de notables, apparemment sans légitimité avérée, accusent certaines élites du groupement d’avoir violé les us et coutumes lors du processus.

Chantage, imposture, menaces à peine voilées de part et d’autre

Par Thomas Tankou___________

Les élites incriminées ont tenu à répondre fermement à ces allégations.

Dans une déclaration publique, ces élites ont dénoncé la campagne de désinformation orchestrée par des individus en quête de reconnaissance. Ils qualifient ces accusations de “pernicieuses” et soulignent que les signataires de la lettre en question ne sont que des imposteurs, dépourvus de la légitimité nécessaire pour émettre des jugements sur des questions aussi sensibles.

Ces élites Bazou mettent en avant le fait que, dans toute procédure équitable, un interrogatoire préalable aurait été essentiel avant d’imposer des sanctions. Ils rappellent que même au Moyen Âge, cette pratique était respectée afin d’assurer un jugement juste. Ils appellent donc les notables à mettre un terme à leur entreprise “burlesque”, qui porte atteinte à la réputation du jeune Roi Sa Majesté Happy Tchoua Merlin.

Les élites dénoncent également le comportement de ces désoeuvrés, qui, selon elles, cherchent à tirer profit de la situation actuelle par le biais du chantage, utilisant les us et coutumes comme prétexte. “Ces individus, qui polluaient déjà l’entourage de feu Sa Majesté Tchoua Kemajou Vincent, reprennent le même cirque pour nuire au nouveau Chef”, affirment-elles.

La déclaration souligne que les efforts fournis depuis le décès de l’ancien roi jusqu’à l’intronisation de son successeur sont reconnus par les ancêtres, et que toute sanction émise par ces notables est nulle et non avenue. Ils insistent sur le fait que les décisions prises par ce groupe sont iniques tant sur le fond que dans la forme, d’autant plus qu’aucune sanction coutumière sérieuse ne peut être communiquée par le biais des réseaux sociaux.

Les élites Bazou concluent leur message en appelant à l’unité et à la sagesse, invitant ainsi chaque membre de la communauté à se concentrer sur le bien-être et la prospérité de leur groupement plutôt que de se laisser entraîner dans de querelles stériles.

Cette déclaration met en exergue les dangers d’un petit groupe cherchant à imposer son agenda au détriment de la cohésion sociale et du respect des traditions. La communauté Bazou est appelée à rester vigilante face à ces manœuvres qui pourraient nuire à l’harmonie et à la paix tant recherchées, surtout en cette période de transition dynastique.

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