Elecam, structure en charge de la gestion des élections au Cameroun, a signé le 9 mai dernier une convention avec l’Instance faîtière des nations, pour une «assistance technique» dans le processus électoral. Tout s’est apparemment bien passé, mais dans l’omerta totale, sans inclure les partis politiques, encore moins la société civile, pourtant acteurs centraux du processus.

Que cache le copinage entre les Nations unies et Elecam ?

Par Thomas Tankou____________

La récente signature d’une convention entre Elecam, l’organe chargé de la gestion des élections au Cameroun, et l’organisation des Nations Unies pour une «assistance technique» dans le processus électoral, suscite de vives interrogations.
Ce partenariat, conclu dans l’ombre, ne prend pas en compte les partis politiques, pourtant acteurs essentiels de la démocratie.

Une tutelle étrangère inacceptable…

Dans un contexte où le Cameroun revendique sa souveraineté, la question se pose : comment un pays du 3ème millénaire accepte a-t-il une telle ingérence étrangère ? L’intervention des Nations Unies, qui n’ont jamais prouvé leur efficacité dans les processus électoraux, soulève des doutes légitimes. Pourquoi cette attention se concentre a-t-elle sur l’Afrique, sans jamais s’étendre aux pays occidentaux ?

Conséquences de ingérence…

L’histoire a démontré que partout où l’Onu est intervenue en Afrique, les résultats ont souvent été désastreux, se traduisant par la guerre et la misère. Ce constat amène à questionner l’objectif réel de cette assistance technique. Les Camerounais doivent-ils accepter une telle ingérence où le contenu de la feuille de route entre Elecam et l’Onu demeure inconnu du grand public ?

Appel à la mobilisation…

Il est temps pour les Camerounais de s’unir et de dire NON à cette ingérence. La volonté de bâtir un système électoral qui leur appartienne, qui réponde à leurs intérêts et respecte leur voix est impérative. L’émergence d’une réaction, comme celle de Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, qui a poussé Elecam à communiquer sur cette rencontre avec l’Onu, démontre qu’il est crucial d’exiger transparence et responsabilité.

Prendre conscience des enjeux en jeu…

Face à cette omerta qui entoure le deal entre Elecam et l’Onu, il est essentiel que le peuple camerounais prenne conscience des enjeux en jeu. Le moment plus que jamais est venu de revendiquer un système électoral véritablement national, qui reflète les aspirations et la volonté du peuple.
La souveraineté du Cameroun ne doit pas être compromise par des accords secrets enveloppés dans des interventions étrangères.

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