L’attention des Camerounais est focalisée ces derniers jours sur les vagues de démissions au Rdpc et les défections en séries de ses alliés.
Mais depuis hier une rumeur folle fait état de ce que, la Dgre aurait interpellé le professeur Aba’a Oyono. Et qu’il est actuellement détenu et “exploité”, accusé d’un prétendu appel à l’insurrection.

La rumeur envoi Aba’a Oyono au Sed où il serait en exploitation

Par Thomas Tankou____________

Vérifications faites, il n’en est rien, il s’agit plutôt d’un gros canular. Peut-être des manœuvres de diversions visant à détourner le peuple de l’essentiel, soit d’un ballon d’essai balancé au sein de l’opinion par un pouvoir en panne de repères.

À quelques semaines de la convocation du corps électoral pour la présidentielle d’octobre prochain, le régime du Rdpc traverse une période d’incertitude.
Au cœur de cette tourmente, la prétendue interpellation du professeur Aba’a Oyono par la Direction Générale de la Recherche Extérieure (Dgre), accusé, dit-on, d’un appel à l’insurrection.

Une rumeur déroutante…

Depuis plusieurs jours, l’attention des Camerounais est captée entre autres par l’issue que donnera la cour d’appel du Mfoundi relativement à la candidature de Paul Biya à la présidentielle d’octobre prochain. A ceci s’ajoute les vagues de démissions au sein du Rdpc et les défections de ses alliés. Dans ce contexte déjà tendu, la rumeur concernant Aba’a Oyono est venue ajouter une couche de confusion. Selon cette rumeur, l’universitaire proche de Maurice Kamto, serait en détention et “exploité” par les autorités. Cependant, des vérifications menées révèlent que ces allégations sont infondées.

Manœuvres de diversion…

Ce climat de panique semble être le résultat de manœuvres de diversion orchestrées par un régime qui cherche désespérément à détourner l’attention du peuple des véritables enjeux politiques. Alors que les tensions internes montent au sein du Rdpc, cette rumeur pourrait servir à détourner l’opinion publique des crises multiples qui affectent le parti au pouvoir.

La crainte d’un changement inévitable…

La crainte de voir le pouvoir en place perdre son emprise sur l’électorat à quelques semaines de l’élection présidentielle pourrait être à l’origine de ces actions. Les démissions en série et les tensions au sein du Rdpc révèlent un manque de repères et une instabilité qui pourrait être exploitée par l’opposition. La situation actuelle appelle à une vigilance accrue de la part du peuple camerounais, qui doit rester attentif aux véritables enjeux en jeu.

Loin d’être un simple incident…

Face à la montée des rumeurs et à la panique palpable au sein du Rdpc, il est primordial que les Camerounais demeurent lucides et critiques. La rumeur d’Aba’a Oyono, loin d’être un simple incident, est révélatrice d’un climat de peur et d’incertitude qui pourrait influencer le paysage politique du pays dans les semaines à venir.
La réponse du régime face à ces crises internes sera déterminante pour l’avenir politique du Cameroun.

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