Dans un message rendu public ce jour, le président du Réseau des Patrons de presse du Cameroun (Repac), interpelle les différentes parties prenantes à faire preuve de responsabilité.

Le président du Repac appelle au respect du travail des journalistes

Par Thomas Tankou____________

Dans un contexte pré- électoral visiblement tumultueux, la voix du président du Réseau des Patrons de presse du Cameroun (Repac), résonne comme une interpellation. Dans un message public, François Mboke exhorte les différentes parties prenantes, notamment les autorités, les candidats et les acteurs de la société civile, à respecter le travail des journalistes.
Ce plaidoyer survient alors que les médias camerounais se retrouvent régulièrement mis à l’écart dans l’organisation d’événements cruciaux, comme l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain.

Un environnement hostile pour les professionnels de médias…

Le message de Mboke met en lumière une réalité préoccupante : le harcèlement, les menaces et les agressions contre les professionnels des médias sont en augmentation. Ces actes, dénoncés comme inacceptables, nuisent non seulement à la sécurité des journalistes, mais surtout à la liberté de la presse. À l’approche des élections, il devient impératif que les journalistes puissent travailler en toute sécurité, sans craindre pour leur intégrité physique ou professionnelle.

L’importance de l’éthique et de la déontologie…

Le président du Repac a également souligné l’importance pour les journalistes de travailler avec rigueur et éthique. Dans un climat où la désinformation peut facilement se propager, l’objectivité et la véracité des informations sont essentielles pour maintenir la confiance du public envers les médias.
Le Repac encourage ainsi les journalistes à respecter les normes déontologiques tout en faisant preuve de courage dans l’exercice de leur métier.

Une exclusion inacceptable…

Cependant, cette situation est d’autant plus alarmante que les journalistes camerounais semblent souvent écartés des processus décisionnels relatifs à des événements majeurs comme les élections. Leur exclusion non seulement fragilise le rôle crucial qu’ils jouent dans la démocratie, mais elle empêche également une couverture équilibrée et complète de la campagne électorale. Le manque de représentation des médias dans ces moments clés limite la diversité des voix et des perspectives, essentielle à un débat démocratique sain.

Appel à la mobilisation…

Face à cette situation, le Repac, avec ses partenaires, reste mobilisé pour défendre les droits et la sécurité des journalistes au Cameroun. Il est crucial que tous les acteurs de la société se joignent à cet appel pour garantir un environnement où la presse peut exercer sa mission sans entrave.

En somme, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle, il est de la responsabilité de chacun de protéger et de soutenir les journalistes. Leur rôle est déterminant pour assurer une information libre et de qualité, et donc pour le bon fonctionnement de la démocratie camerounaise.

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