Les autorités camerounaises ont lancé un avis de recherche à l’encontre de Hadja Awa, également connue sous le nom de Hadja Haoua Aboubacar.
L’influenceuse à la langue de vipère interdite de sortie du territoire
Par Cyprien Afana_____________
Beaucoup de Camerounais se posait déjà la question de savoir pourquoi cette lanceuse d’alerte d’un autre genre était toujours en liberté.
Cette décision fait suite à des appels répétés à l’insurrection et à des déclarations controversées qui ont suscité l’indignation au sein de la classe dirigeante.
Hadja Awa est signalée dans les grandes villes du pays, notamment Yaoundé, Douala et Maroua, où elle continue de faire parler d’elle.
Le poids des mots, le choc du préjudice moral…
Depuis plusieurs semaines, Hadja Awa s’est distinguée par des attaques virulentes contre diverses personnalités politiques, y compris des membres et anciens membres du gouvernement tels qu’Issa Tchiroma Bakary, Bello Bouba Maïgari, Ferdinand Ngo Ngo, Célestine Ketcha Courtes…
Son discours, souvent qualifié de vulgaire, soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et des conséquences de ses propos.
Les victimes de ses diatribes, qu’elles soient justifiées ou non, font face à un préjudice moral considérable. Ces attaques publiques peuvent avoir des répercussions profondes sur la réputation et la crédibilité de ces figures politiques. Loin d’être de simples critiques, les propos de Hadja Awa peuvent être perçus comme des attaques personnelles, visant à déstabiliser des carrières et à ternir des images publiques.
Une influenceuse à la langue pendante…
Hadja Awa se présente comme une proche du sérail, ce qui ajoute une couche de complexité à son discours. Elle se positionne en tant que porte-voix d’une population désabusée. Mais sa manière de s’exprimer soulève parfois des interrogations sur la légitimité de ses revendications.
En utilisant un vocabulaire souvent jugé inapproprié, elle semble vouloir choquer et provoquer, mais cela soulève des questions sur la responsabilité qui accompagne une telle influence.
Réactions et conséquences…
Les réactions à ses déclarations ne se sont pas fait attendre. Les autorités, visiblement agacées par ses propos, ont finalement décidé d’agir en lançant un avis de recherche. Ce tournant marque une étape importante dans la gestion des discours critiques au Cameroun, soulignant la tension entre liberté d’expression et sécurité publique.
En somme, la situation de Hadja Awa illustre les défis auxquels font face les sociétés modernes en matière de discours public. Alors que certains la voient comme une voix de la dissidence, d’autres la considèrent comme une menace à l’ordre établi. Le débat sur la ligne entre critique constructive et diffamation reste ouvert, et les conséquences de ces discours continueront d’alimenter les discussions au sein de la société camerounaise.