Dans un contexte politique particulièrement électrique, les révélations de Jean Benoît Mevoa, ancien secrétaire général du Manidem, jettent un éclairci sur les manœuvres obscures orchestrées par Dieudonné Yebga, ancien président du parti. Clarifications qui devront à coup sûr éclairer la lanterne des membres du Conseil constitutionnel dont la décision finale attendue sera sans appel.

Les révélations de l’ancien Sg du Manidem qui se désolidarise de la forfaiture

Par Cyprien Afana_____________

Celui qui tente de se présenter comme le candidat du Manidem, semble avoir agi en dehors des normes établies.

Tout comprendre à travers ces événements-clés…

En 2015, lors d’un congrès à Douala, Yebga et Mevoa étaient élus simultanément, l’un comme président et l’autre comme secrétaire général du parti. Marquant le début de leur collaboration au sein du Manidem. Cependant, trois ans plus tard, des modifications sont survenues. Le 2 juin 2018, un nouveau congrès a vu l’élection d’Anicet Ekane en tant que président, ainsi que la nomination de nouveaux membres dans le bureau. C’est d’ailleurs ce nouveau bureau qui a investi l’unique conseiller municipal que le Manidem compte à la mairie de Dibombari.

Les manigances du Minat…

La situation devient particulièrement préoccupante avec l’implication du Ministre de l’Administration Territoriale (Minat). Selon Mevoa, Yebga aurait tenté de contourner les procédures de candidature en s’associant aux manœuvres du Minat, dans le but d’éliminer Maurice Kamto, un candidat qui représente une réelle menace pour le pouvoir de Yaoundé. Des falsifications ont même été faite sur le site du Minat où le nom d’Ekane comme président a été un moment remplacé par celui de Yebga. Même si Atanga Nji a parlé d’un piratage dudit site, beaucoup d’observateurs voient son ombre derrière cette sombre manœuvre.
Ce jeu trouble soulève des questions sur l’intégrité des processus politiques au Cameroun et sur l’influence insidieuse que les autorités peuvent exercer sur les partis d’opposition.

Une nécessaire remise des pendules à l’heure…

Face à ces révélations, il est impératif que les membres du Conseil constitutionnel prennent conscience de la gravité de la situation. La transparence et l’intégrité doivent prévaloir dans les processus électoraux, et toute tentative de manipulation doit être dénoncée. Jean Benoît Bénéfice Mevoa appelle à une mobilisation pour défendre les valeurs fondamentales de démocratie et de justice.

Levée de boucliers contre l’injustice…

L’affaire Yebga rappelle que la politique est souvent un terrain miné, où les ambitions personnelles peuvent écraser les idéaux collectifs. Il est de la responsabilité de chaque Camerounais épris de changement dans la paix de se lever contre ces pratiques et de s’assurer que sa voix compte, libre de toute manipulation. Les élections à venir doivent être l’occasion de réaffirmer les principes démocratiques et de mettre hors d’état de nuire ceux qui cherchent à les compromettre.

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