Tous les chefs traditionnels de l’ouest Cameroun qui sont allés à la rencontre de Ferdinand Ngo Ngo sont visés par une opération de boycott massif. Mais, Sa Majesté Kana III est particulièrement pris à partie. On l’avait pourtant aperçu aux côtés de Ferdinand Ngo Ngo au palais de l’Unité, riant à gorge déployée.
Le chef Bafou dans la Menoua souffle le…show et l’effroi
Par Thomas Tankou____________
Une lettre ouverte qui fait écho…
Dans un contexte de tension croissante, la récente rencontre entre les chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun et Ferdinand Ngo Ngo a déclenché une onde de choc. En particulier, Sa Majesté Victor Kana III, chef supérieur du groupement Bafou, est au cœur d’une tempête médiatique. Une lettre ouverte d’un certain Ndi Kemna Kana Paul, Directeur émérite de Cetic et membre d’une société secrète à la chefferie Bafou, a fait actuellement le tour des réseaux sociaux, amplifiant la colère des populations.
Un appel au boycott…
L’opération de boycott massif qui cible les chefs ayant assisté à cette rencontre est révélatrice d’un profond mécontentement. Les citoyens, tant de l’intérieur que de la diaspora, expriment leur indignation face à ce qu’ils perçoivent comme une trahison. Dans sa lettre, Paul accuse le Roi Kana III de complicité dans des détournements de fonds, portant un coup dur à la crédibilité de la chefferie.
La misère du peuple ignorée…
Les accusations ne s’arrêtent pas là. La lettre évoque aussi un détournement de près de 300 millions de francs Cfa, initialement destiné à réhabiliter le réseau Scan Water. Les promesses non tenues et la misère persistante des populations exacerbent la colère. L’auteur de cette lettre incendiaire interpelle directement Sa majesté, lui demandant quand il entendra enfin distribuer les fonds reçus au peuple Bafou.
Une colère généralisée…
La réaction des populations est massive. Les réseaux sociaux s’enflamment, et la voix de la diaspora se fait entendre, condamnant la complicité des chefs qui cautionnent quatre décennies de malgouvernance au Cameroun. Les habitants de la région, frustrés par des promesses non tenues et un manque de transparence, exigent des comptes.
La situation actuelle est un appel à la réforme et à la responsabilité. La colère des populations de l’Ouest Cameroun est palpable et ne peut être ignorée. Les chefs traditionnels doivent désormais faire face à une réalité difficile : celle d’un peuple qui ne se laisse plus berner par des promesses vides.
Désir de changement et de justice au sein des institutions traditionnelles…
L’affaire ne se limite pas à une simple lettre ; elle symbolise un désir de changement et de justice au sein des institutions traditionnelles. Les chefs doivent désormais prouver qu’ils sont au service de leur peuple, et non de leurs propres intérêts. La voix du peuple s’élève, et il est temps que les chefs écoutent.