Il semblerait que le Cameroun ait désormais un nouveau guide spirituel en matière électorale : Brenda Biya. Dans une vidéo tournée, vraisemblablement, depuis le confort feutré de l’hôtel Intercontinental de Genève, la fille chérie du couple présidentiel a décidé de prendre la parole.

Entre cacophonie & symphonie Brenda lâche les cordes, King Nasti donne le las…

Par Thomas Tankou____________

Et quelle surprise ! Ce n’est pas pour vanter les mérites de son père, Paul Biya, mais pour l’accuser de tous les maux du pays. Quelle audace !

Un cri du cœur ou un acte de désespoir ?

Brenda, dans une tirade passionnée, a crié sa rage comme une adolescente en quête d’attention. Elle déclare que si son père ne peut pas prendre soin d’elle, comment pourrait-il se soucier du sort des Camerounais ? Voilà une question qui mérite d’être posée, mais qui aurait pu être évitée si elle avait simplement décidé de prendre un café avec son père plutôt que de se filmer en direct.

Les consignes de vote de Brenda : un nouveau manuel politique…

Dans un pays où les consignes de vote sont généralement délivrées par des figures politiques aguerries, Brenda a choisi de s’immiscer dans le débat. Les Camerounais attendaient avec impatience des directives de Maurice Kamto, mais au lieu de cela, ils ont eu droit à un one-woman ou one-man show – de Brenda. C’est selon… Mais quelle ironie ! Voilà une stratégie qui pourrait bien révolutionner l’art de la communication politique. Qui a besoin de politiciens expérimentés quand on a une Biya en colère ?

« Sacrifices Familiaux » : une nouvelle ethique politique…

La phrase choc de Brenda, « Si Paul Biya mon père ne peut pas s’occuper de sa fille, quelle valeur pensez-vous qu’il donne à vos vies ? », est à la fois tragique et hilarante. Il est difficile de savoir si elle est en train de plaider pour une sorte d’empathie familiale ou de lancer une campagne de dénigrement. Quoi qu’il en soit, cela soulève une question cruciale : la famille est-elle vraiment le meilleur vecteur pour une critique politique ?

Une Réponse à la déception…

Peut-être que cette vidéo est le cri désespéré d’une jeune femme qui réalise que les promesses familiales et celles du pouvoir se ressemblent étrangement. Les promesses d’un père, comme celles d’un président, peuvent sembler vides. Au final, Brenda n’est pas seulement en colère contre son père, mais aussi contre un système qui l’a laissée, elle et tant d’autres, sur le banc de touche.

La politique à travers le prisme de la famille…

La sortie de Brenda Biya pourrait bien être le symbole d’une prise de conscience. Dans un pays où le pouvoir est souvent perçu comme un fardeau héréditaire, sa colère pourrait résonner avec celle de nombreux Camerounais lassés par des décennies de promesses non tenues. Qui aurait cru que la fille du président pourrait devenir la voix de la rébellion ?

Alors, chers Camerounais, prenez note : si vous attendiez des consignes de vote, n’oubliez pas que Brenda Biya a pris les devants. Bienvenue dans la nouvelle ère de la politique camerounaise, où même la révolte familiale peut devenir une stratégie électorale.