Le chef supérieur Bamendjou a recommandé au candidat du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), de se concerter avec les autres candidats de l’opposition pour une candidature consensuelle.
La Grosse Désillusion d’Issa Tchiroma à la Chefferie de Bamendjou
Par Thomas Tankou____________
La procession en cours des candidats à la présidentielle chez Fo’o Sokoudjou a mis en lumière une situation préoccupante au sein de l’opposition camerounaise. Lors de cette rencontre, le chef supérieur de Bamendjou a émis un appel clair à l’unité, exhortant le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), Issa Tchiroma, à se concerter avec les autres prétendants à la présidence.
Une réponse étonnante…
Cependant, la réponse d’Issa Tchiroma Bakary a été inattendue. Plutôt que de rechercher un consensus, il a affirmé que les autres candidats devraient s’unir autour de sa propre candidature. Tchiroma a rappelé son soutien à Bello Bouba en 1992, insinuant que ce dernier lui devait désormais un retour d’ascenseur. Cette position montre une réticence à envisager une véritable collaboration, essentielle pour une opposition forte et unie. Et contraire aux recommandations de S.M Sokoudjou.
Le message du chef supérieur…
Le chef supérieur de Bamendjou a rappelé aux candidats que « la politique est comme le football », soulignant l’importance du fair-play et de la coopération. Il a insisté sur le fait que l’adversaire politique n’est point un ennemi, appelant ainsi à un dialogue constructif. Son message était clair : les candidats doivent travailler ensemble pour trouver une candidature consensuelle, afin de poursuivre le combat pour la libération du Cameroun.
Un manque d’entente entre fils de la Benoué…
La situation est d’autant plus préoccupante lorsque l’on considère que les deux principaux protagonistes, Issa Tchiroma et Bello Bouba, sont tous deux originaires du département de la Benoué. Leur incapacité à s’entendre pour proposer un candidat au peuple met en lumière des divisions profondes au sein de l’opposition. Alors que le pays fait face à des défis majeurs, cette discordance pourrait coûter cher à ceux qui aspirent à un changement.
Nécessité d’une candidature consensuelle…
L’appel du chef supérieur de Bamendjou reste sans réponse pour le moment, laissant entrevoir une période de division qui pourrait affaiblir l’opposition camerounaise.
La nécessité d’une candidature consensuelle n’a jamais été aussi pressante, et il est crucial que les acteurs politiques dépassent leurs rivalités personnelles pour se concentrer sur l’intérêt collectif du peuple camerounais. La route vers la présidentielle s’annonce semée d’embûches si Issa Tchiroma et Bello Bouba ne parviennent pas à surmonter leurs différends.