Alors que le Cameroun se prépare à vivre un moment crucial avec la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, une onde de choc traverse le pays. La décision d’Atangana Clément, Président du Conseil Constitutionnel, de reporter l’annonce des résultats, initialement prévue pour le 23 octobre, à lundi prochain, suscite une vive agitation parmi les thuriféraires du régime.
Report ou pas, le peuple exige la publication des résultats sortis des urnes
Par Ibrahim Baba Matip___________
Ce report de dernière minute, est perçu par beaucoup comme la conséquence du désaccord dans le camp de Paul Biya, relativement à la falcification massives des documents électoraux. Ce qui soulève des questions quant à l’intégrité du processus électoral et la volonté du peuple de faire entendre sa voix.
Une réaction populaire énergique…
La décision de reporter la proclamation des résultats semble avoir été motivée par la pression croissante des manifestations et des revendications populaires. Les Camerounais, fatigués par des décennies de gouvernance opaque et de promesses non tenues, sont déterminés à voir leurs souhaits se concrétiser.
Ils exigent un résultat qui valide leur choix : la victoire de Tchiroma, un candidat perçu comme capable de mener le pays vers un avenir meilleur.
Cette détermination est palpable dans les rues. Des milliers de citoyens se réunissent, brandissant des pancartes et scandant des slogans en faveur de Tchiroma. Ce mouvement populaire est non seulement un signe de mécontentement, mais surtout l’affirmation d’une volonté collective de changement. Les Camerounais semblent dire clairement qu’ils ne se contenteront plus d’un système qui semble ignorer leurs aspirations.
Le rôle ambiguëdu Conseil Constitutionnel…
Le Conseil Constitutionnel, sous la direction d’Atangana Clément, se trouve désormais au cœur de la tourmente. En tant qu’organe chargé de garantir la régularité des élections, sa crédibilité est mise à l’épreuve. Le report des résultats pourrait être interprété comme une manœuvre visant à gagner du temps, à apaiser les tensions, ou pire, à influencer le processus électoral en faveur de certains intérêts.
Les attentes sont élevées, et le peuple camerounais attend avec impatience une proclamation qui reflète réellement leur choix. Une victoire de Tchiroma serait non seulement une validation de leur vote, mais aussi un signal fort que le changement est possible dans un pays où l’espoir a souvent été étouffé par des pratiques autoritaires.
Vers un tournant historique ?…
Le climat actuel au Cameroun pourrait bien être le prélude à un tournant historique. La détermination du peuple à réclamer la transparence et la vérité est un indicateur puissant d’un désir de réforme. Alors que la nouvelle date du 27 octobre approche, tous les yeux seront rivés sur le Conseil Constitutionnel. La manière dont cette institution répondra à la pression populaire pourrait redéfinir l’avenir politique du Cameroun.
La situation reste volatile, mais une chose est claire : le peuple camerounais est prêt à se battre pour ses droits et pour un avenir qui lui ressemble. Que les résultats soient favorables ou non, cette mobilisation pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour la démocratie au Cameroun.
