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42 ANS DE RENOUVEAU

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Mbarga Nguele fustige l’inertie des ministres de Paul Biya

Il n’a pas fallu plus qu’un voyage Yaoundé – Moutenguene par route, pour dénoncer le piteux état de nos infrastructures routières. « Le père de la police », dans une volée de bois vert, a fustigé le laisser-aller qui caractérise les ministres du Renouveau. Plus particulièrement celui en charge des travaux publics.

Par Thomas Tankou______________

Nonobstant les orientations édictées par le Chef de l’État, certains ministres au sein du gouvernement font ce qu’ils veulent. Et le nonagénaire n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger l’indolence de certains ministres qui ne travaille pas pour le développement du Cameroun.
« Dès qu’on met sur place un nouveau gouvernement, dans les 48 heures qui suivent, le Président de la République réunit le conseil des ministres au palais de l’Unité pour leur rappeler les grandes orientations qu’il entend donner aux membres du gouvernement nouvellement mis en place. Pour suivre et exécuter les directives en vigueur qu’il a déjà données. Mais, que faisons nous. J’ai été jeudi dernier au Sud-ouest, à Moutenguene. Entre Yaoundé et Moutenguene, ça a été un calvaire pour circuler. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant.
Pourtant, le président donne des orientations et des instructions aux membres du gouvernement. Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? S’interroge Martin Mbarga Nguele en concluant son vibrant réquisitoire.
Certains jouisseurs impénitents tapis au sein du gouvernement vont à coup sûr juger cette sortie du patriarche comme étant contraire à l’esprit de la solidarité gouvernementale. Pourtant, cette indignation est symptomatique de la situation de laisser-aller qui a de tout temps caractérisé les gouvernements successifs de Paul Biya. La plupart de ministres considérant tout simplement la nomination comme leur part de gâteau. Et ne procèdent à aucun investissement tant tant qu’ils ne bénéficient pas de dessous de table conséquents. Pour le cas précis des travaux publics, chacun de nous sait à combien est facturé le kilomètre de route au Cameroun, comparativement à ce qui est pratiqué sous d’autres cieux.
Si le Camerounais lambda peut tirer un coup de chapeau au plus vieux flic du Cameroun, il lui soumet une autre doléance.
Si « le père de la police » pouvait aussi balayer devant sa propre cour, en trouvant une solution au problème de délai élastique de délivrance des CNI. Des Camerounais en souffrent énormément. Pourtant le passeport se fait de façon expresse.

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