La récente exclusion du professeur Jean Calvin Aba’a Oyono par Ekane Anicet, au sein du « Groupe de Douala », met en lumière des tensions internes et révèle les dynamiques de pouvoir qui régissent ce collectif hétéroclite.

Le mystérieux « Groupe de Douala » se fissure

Par Cyprien Afana_____________

Alors que certains membres affirment vouloir œuvrer pour le bien commun, d’autres semblent plus enclins à suivre des agendas personnels, remettant en question la légitimité de leur discours sur l’union.

Une exclusion controversée….

L’exclusion d’Aba’a Oyono, qui avait pourtant assisté sans problème au meeting du Pcrn à Kolafamba pour soutenir Cabral Libii, soulève des interrogations. Pourquoi le professeur a-t-il été sanctionné pour avoir soutenu Maurice Kamto lors d’un meeting à Paris ? Cette décision, contestée par Sam Mbaka, montre une fracture au sein du groupe et souligne l’arbitraire des décisions prises par Ekane Anicet.

Des personnages aux agendas cachés…

Le « Groupe de Douala » est constitué de figures aux parcours variés, mais dont les intentions peuvent être douteuses. Parmi eux : Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, Célestin Bedzigui, Jean Jacques Ekindi, Sam Mbaka, Elimbi Lobe…

Ces individus, tout en prônant l’union, semblent souvent agir dans leur propre intérêt, voire servir le régime du Rdpc. Leur opportunisme se manifeste particulièrement en période électorale, où ils utilisent leurs positions pour se faire valoir au détriment des véritables aspirations des Camerounais.

Un danger pour la démocratie…

La situation actuelle du « Groupe de Douala » illustre un phénomène inquiétant : la capacité de certains acteurs à manipuler les discours pour servir des intérêts personnels. Alors qu’ils prônent à huit et à dia l’unité de l’opposition, leur comportement révèle un manque de véritable engagement pour le changement. Cette duplicité est non seulement décevante, mais elle constitue également un obstacle à la véritable mobilisation citoyenne.

Opportunisme et agendas cachés…

Il est crucial pour les Camerounais de se méfier des épouvantails comme le « Groupe de Douala », où opportunisme et agendas personnels semblent primer sur l’intérêt collectif. La présence dans ce groupe hétéroclite de personnes comme Sam Mbaka, qui aspire à une certaine forme de sérieux, ne doit pas occulter la réalité de ce collectif. En cette période charnière pour le pays, il est impératif de rester vigilant face à ceux qui prétendent œuvrer pour le bien commun, tout en poursuivant des objectifs cachés. La transparence et l’engagement sincère sont des valeurs essentielles pour construire un avenir meilleur pour le Cameroun.

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