Dans un communiqué diffusé par Radio Presse ce soir, le ministre de ‘administration territoriale, a choisi de se désolidariser des événements troublants survenus ces derniers 48 heures sur le site du ministère qu’il dirige.
Comme Ponce Pilate, Atanga Nji s’en lave les mains
Par Thomas Tankou____________
En effet, le nom d’Anicet Ekane a mystérieusement disparu du site officiel du Minat, suscitant une vive inquiétude au sein de la communauté nationale et internationale ainsi que parmi les observateurs politiques.
Un engagement ambigu…
Dans son communiqué, Atanga Nji a réaffirmé l’engagement du gouvernement camerounais à garantir l’ordre et la sécurité avant, pendant et après l’élection présidentielle prévue en octobre prochain. Cependant, cette déclaration semble être un écran de fumée, visant à détourner l’attention des véritables enjeux. En effet, l’absence d’Anicet Ekane sur le site du Minat soulève des questions sur la transparence et l’intégrité des processus électoraux au Cameroun.
La duplicité du Minat…
La réaction du ministre, qui ressemble à un lointain écho des paroles de Ponce Pilate se lavant les mains après la crucifixion de Jésus, laisse entrevoir une duplicité troublante.
À défaut d’être l’auteur de cette falsification, le théoricien du « Moulinex » ne peut pas ignorer qu’il est au courant de cet acte, qui n’honore pas le Cameroun. En minimisant ou en niant la gravité de la situation, le ministre semble jouer un rôle complice dans cette crise de confiance.
Un appel à la vigilance…
Les citoyens camerounais, ainsi que les acteurs de la société civile, doivent rester vigilants face à ces manœuvres suspectes. La sécurité et l’ordre ne peuvent être garanties que si tous les acteurs politiques agissent avec intégrité et transparence. La disparition du président du directoire du Manidem, parti ayant investi le leader de l’opposition Maurice Kamto, est symptomatique d’un mal plus profond qui ronge les fondements mêmes de la démocratie au Cameroun.
La situation actuelle exige non seulement des réponses claires de la part du Minat, mais surtout un véritable engagement à restaurer la confiance du peuple envers ses institutions. Les élections à venir doivent être le reflet de la volonté populaire, et non le théâtre de manipulations obscures, comme on le constate malheureusement pour le moment.
