Par Thomas Tankou_____________
Dans son communiqué numéro 05/24 du 2 mai 2024, le délégué régional des transports pour l’Ouest sonne l’alerte. Paul Biya attire l’attention des populations plus particulièrement des agriculteurs, éleveurs et autres exploitants occasionnels ou saisonniers des espaces agricoles sur les changements qui interviendront dès ce mois de mais, qui risqueront de mettre en peril leurs activités.
Le bulletin météorologique prévoit ainsi une longue pause sèche, des pluies sporadiques et irrégulières au courant des mois de mai, juin et juillet. Le régional des transports rappelle surtout que cette situation aura des impacts dans plusieurs secteurs d’activités. Davantage dans le domaine agricole avec le stress idrique, le flétrissement des plantes avec pour conséquences l’appauvrissement des sols, la baisse de la production agricole et la rareté des pâturages chez les éleveurs. Les perturbations au niveau de la production hydraulique sont également à redouter.
Comme conseils, le patron régional des transports recommande particulièrement aux agriculteurs d’avoir recours aux semences adaptées, prévoir l’irrigation des champs, se munir de masques faciaux et boire beaucoup d’eau, surtout de l’eau potable.
La planète entière se réchauffe ces dernières années à un rythme inhabituel. Le mois d’avril 2024 qui vient de s’achever a été enregistré comme la période la plus chaude jamais vécue sur la planète. Engendrant ainsi de la canicule par-ci, des coulées de boue par là. Des cas sont légion que l’on a enregistré en exagone, au Kenya… Plus proche de nous au Cameroun, la ville de Maroua est particulièrement touchée par la canicule. Hier jeudi, le mercure est monté au point d’atteindre les 40 degré celsius. La cause principale de cette situation qui se généralise étant attribuée à l’activité humaine. Avec l’utilisation abusive des combustibles fossiles, la déforestation, l’élevage du bétail à grande échelle…
Conséquences immédiates, les problèmes de santé mentale, l’anxiété, le stress post-traumatique.
Pour le cas précis du Cameroun, plus particulièrement à l’Ouest, le travail de veille effectué par le régional des transports est à encourager. À défaut de trouver des solutions à d’énormes manques à gagner que vont subir les populations des bassins agricoles, Paul Biya a eu le mérite de lancer l’alerte. Un exemple à dupliquer par les autres sectoriels, dans un pays où l’inertie a solidement fait son nid dans l’administration.
