Par Chimène Etondè avec Alexil Youmessi__________
Deux bâtiments modernes, d’une capacité de 80 000 poules et une poussinière de 40 000 sujets. Telle est la capacité des installations de la ferme moderne de Bakang par Bamendjou
Les bâtiments devant abriter l’extension de Meji Bameka seront sous peu mise en service.
Initié par Dr Pascal Talla, digne fils Bameka résident en Suisse, ce projet rentre dans un autre plus grand, qui vise à offrir au Cameroun l’une de ses grandes fermes avicoles.
Les premiers bâtiments et leurs équipements d’un coût global de « 3 milliards » ( vous avez bien lu, 3 000 millions), sont construits à Bamendjou, village Bakang, à quelque 3 km du centre ville.
Dr Taïga, ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, en inaugurant cette ferme, a prié le promoteur d’étendre l’activité pour le bien de cette nation. Il est question à terme, de produire, transformer (au besoin ) et commercialiser les produits avicoles.
Meji à Bameka s’offre donc comme une entité de cette grande vision dans notre économie en attendant, tel que projeté, de faire un pas dans l’agropastoral.
Les premiers équipements de cette unité sont déjà réceptionnés à Bameka, tout comme le générateur chargé de relayer Eneo lors de ses caprices habituelles.
Après le centre médico chirurgical spécialisé (CMCS) de Bafoussam (Maetur), l’une des plus grandes cliniques de la capitale régionale Ouest- Cameroun où se pratique la chirurgie endoscopique, voici l’enfant prodige de Bameka qui redonne du sourire à tout un peuple, en élevant haut son flambeau.
« Nous avons ainsi répondu à un appel du chef de l’État en direction de la diaspora, à venir investir au Cameroun. Nous avons porté notre choix sur ce secteur assez particulier parce qu’il aide l’agriculture à se développer. En même temps qu’il booste l’activité économique local. Ce projet qui prend corps sur le site de Bameka et Bamendjou à court terme a pour vocation de s’étendre à la région et au Cameroun. » A tenu à préciser son promoteur Dr Pascal Talla.
Lors de l’inauguration de cette gigantesque structure en octobre dernier, le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales n’a pas tari d’éloges à endroit de son promoteur, en même temps qu’il a interpellé la diaspora camerounaise en général. « Je remercie d’abord le promoteur parce qu’il est à l’écoute du pays. Surtout à l’écoute du Chef de l’État. J’invite la diaspora camerounaise à s’impliquer dans les activités économiques au Cameroun. Nous sommes là pour les accompagner. Nos services au Minepia, les services financiers, l’Agence de promotion des investissements sont là pour encadrer ces initiatives. » A tenu à rappeler Dr Taïga lors de l’inauguration de cette unité de production.
Un projet qui respecte les normes de l’environnement…
Les plateaux d’alvéoles d’oeufs constituent le mode de conditionnement le plus répandu pour conserver et transporter les œufs. Le département des Hauts-plateaux abrite un important bassin de production de ces œufs consommés en Afrique Centrale, qui voyagent jusqu’aux confins de l’Angola et du Soudan.
Fabriquées à partir du papier usagers tel que le papier journal, ces emballages cellulosiques pour œufs à base de pâte moulée sont 100% recyclable et biodégradable. Ils permettent également aux œufs de respirer grâce aux pores contenus dans la matière alvéolée. La matière première étant du papier usagé et de l’eau, en fait un bon produit qui respecte les normes environnementales.
