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CAMEROUN |*| CRIME CRAPULEUX

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L’adjointe au Maire de Bamenda II sauvagement assassinée

La présidente de la section Ofrdpc de Mezam 2ème et deuxième adjointe au maire de la commune de Bamenda II, sauvagement assassinée ce lundi 28 octobre aux premières heures de la matinée. Visiblement par des séparatistes anglophones, parce que le mode opératoire est le même utilisé par ces derniers.

Par Chimène Etondè__

Vraisemblablement, son crime est d’avoir mobilisé les militantes et militants du Rdpc pour qu’ils assistent massivement à la cérémonie de projection du film documentaire retraçant les temps forts des 42 ans au pouvoir du président Paul Biya.
Le corps sans vie de madame Joko Frida a été retrouvée au lieu dit Nchuobo. Le cycle d’assassinat de Camerounais a repris ces derniers temps dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest avec une rare violence. Le chapelet est long. En mars 2020 le maire de la Commune de Mbengwi Kennedy Ndansa, a été enlevé et amené vers une destination inconnue. Le 10 mai de la même année Achi Prisley Ojong, le maire de Mamfé a été tué dans une ambuscade. La voiture dans laquelle il se trouvait a été criblée de balles près du village d’Eshobi à 8 kilomètres de Mamfé.

Résurgence des scènes de violence…

L’accalmie observée après le meurtre crapuleux d’Ayafor, la gardienne de prison à Bamenda, a été de courte durée.
Plus récemment le 1er octobre dernier, dans le Sud-Ouest, le sous-préfet Roland Ewane a été victime d’un kidnapping aux environs de 2 heures du matin. Ses ravisseurs l’ont amené vers une destination inconnue.
Pour ce cas précis un doigt accusateur est pointé sur les pirates nigérians. Mais aussi la piste des séparatistes ambazoniens n’est pas à exclure. Avec l’arrestation en Norvège de leur leader. Surtout que ce rapt est opéré un 1er octobre, considéré par ceux-ci comme étant la date anniversaire de la Southern Cameroon.
Plus de cinq ans après la tenue du grand dialogue national les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest continuent d’être le théâtre d’exactions et de crimes en tous genres : tueries d’enseignants, d’élèves et étudiants, incendies de maisons…
Combien de morts faudra-t-il encore pour que les différentes parties se mettent autour d’une table pour un dialogue véritablement inclusif ? Pourtant seule panacée pour mettre définitivement un terme à ce cycle de violence, qui répand la terreur dans les régions anglophones du Cameroun.

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