Comment la dégradation des routes tue l’économie camerounaise
Les Camerounais attendent certes du plus vieux flic encore en exercice sur la planète, qu’il rendre compte des délais élastiques de délivrance de la CNI et la torture dans ses commissariats. Mais il a préféré de commencer par ouvrir le feu sur son collègue des travaux publics. En même temps qu’il a passé les menottes aux autres membres du gouvernement.
L’homme de 92 ans a dénoncé avec véhémence l’une des tares congénitales du Renouveau : Le sempiternel problème de la dégradation des routes. Son impact négatif sur l’économie nationale est criant.
Par Thomas Tankou______________
Le 26 octobre dernier le Délégué général à la sûreté nationale s’est rendu au centre d’instruction et d’application de la police à Mutengene dans le Sud-Ouest camerounais. À l’effet de présider la remise solennelle de diplômes et épaulettes à une nouvelle cuvée. Pendant ce voyage que l’homme de 92 ans a effectué par route, il vécu le quotidien des Camerounais.
Le tronçon dans un piteux état…
Le mauvais état des routes au Cameroun a des répercussions significatives sur l’économie du pays. Quelques points clés concernant cet impact.
Entraves à la circulation des biens et des personnes…
Ceci induit l’augmentation des coûts de transport. Les routes dans un mauvais état entraîne des délais supplémentaires et des coûts plus élevés pour le transport des marchandises. Ce affecte la compétitivité des entreprises.
Accessibilité réduite…
Les rurales et éloignées sont souvent coupées des marchés urbains, limitant l’accès des agriculteurs et des producteurs à des clients potentiels.
Impact sur le secteur agricole…
On note surtout la diminution de la productivité : les agriculteurs peuvent avoir des difficultés à acheminer leurs produits vers les marchés, ce qui entraîne inéluctablement des pertes après récolte.
L’augmentation des prix des denrées alimentaires…
La difficulté d’accès des produits au marché provoque une hausse des prix des denrées alimentaires, affectant ainsi la sécurité alimentaire.
Perturbations de l’activité économique…
Ceci est un véritable frein à l’investissement. L’es investisseurs sont ainsi découragés par l’état des infrastructures, ce limite les opportunités de développement et d’expansion des entreprises.
Réduction de l’activité touristique…
Des routes en mauvais état dissuadent à coup sûr les touristes de visiter certaines régions du pays. Ce qui impacte négativement les revenus générés par l’activité touristique.
Coûts sociaux et sanitaires…
La plupart des accidents enregistrés sur nos routes sont causés par la dégradation de la chaussée. Les routes non entretenues augmentent le risque d’accidents. Ce qui a des implications sur la santé publique et impose des coûts supplémentaires au système de santé.
Isolement social…
Des communautés entières se trouvent isolées. Ce qui limite l’accès aux services de santé, l’éducation et autres services sociaux de base.
Comment sortir de cet engrenage…
Il est crucial d’allouer des ressources additionnelles pour la construction et l’entretien des routes afin de stimuler la croissance économique.
Partenariat public-privé…
Il ya longtemps que le président du Gecam a sonné l’alerte. Des mesures urgentes s’imposent pour encourager les partenariats entre le gouvernement et le secteur privé. Pour financer, mais surtout gérer les infrastructures routières.
En conclusion, le mauvais état des routes au Cameroun a des implications profondes sur l’économie. Affectant du coup non seulement le transport et le commerce, mais aussi le bien-être général de la population. Des efforts concertés sont nécessaires pour améliorer ces infrastructures et, par conséquent, favoriser le développement économique du pays.