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BRAS DE FER ET GUERRE DE NERFS

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Michel Pekoua traîne le sous-préfet de Bafoussam 2ème au tribunal

Le secrétaire général de l’une des factions de l’Union des Populations du Cameroun (Upc), a organisé une conférence de presse ce vendredi, au siège du parti à Bafoussam. Il vient de saisir le président du Tribunal de Grande Instance de la Mifi à travers une requête datant du 9 octobre 2024. Dans ledit document, il demande au président de la Cour d’appel d’exiger du chef de terre un service dû à son endroit. Ce dernier ayant usé d’abus de pouvoir pour s’y soustraire.

Par Thomas Tankou___________

Cette affaire qui sent le souffre a pourtant débuté comme un jeu.
Au commencement le Directeur de publication de Ouest Échos – puisqu’il s’agit de lui – a introduit auprès des services du Sous-préfet une demande de manifestation publique, comme il est de coutume.

Couac…

Cet administrateur civil principal n’a pas seulement flairé dans la démarche du journaliste un risque de troubles à l’ordre public. Ses oracles sont même allés au-delà.
« Après examen de votre déclaration et tenant compte des activités de la formation politique à laquelle vous prétendez agir, il ne m’est pas possible de vous délivrer un récépissé de déclaration de manifestation. Par ailleurs, les manifestations au titre de la journée internationale de la femme rurale étant centralisées au niveau du département de la Mifi, il ne saurait se tenir des manifestations parallèles… Compte tenu des observations ci-dessus, votre manifestation est formellement interdite. » Suffisant pour mettre en transe les crabes dans le panier.
Rappelons ici que l’Upc est le parti le plus atomisé du microcosme politique au Cameroun.

Recouac…

Généralement dans le cas d’espèce, tout s’arrête là. À partir du moment où le chef de terre utilise ces termes rituels en réponse à une demande de manifestation publique.
Sauf que cette fois-ci, Pekoua aura appris auprès de la ses camarades de la Sanaga maritime à « marcher avec les timbres fiscaux. »
Dans sa plainte, « l’homme à la barbichette » conclu que les agissements du sous-préfet de Bafoussam 2eme visent tout simplement à priver l’Upc de cette occasion d’apporter du soutien à la femme rurale. Laissée pour compte d’une société camerounaise outrancièrement patriarcale. Surtout que toutes les pièces demandées ont été jointes à la demande de manifestation. Nous espéronsPour notre confrère dispose de suffisamment de timbres fiscaux, pour servir une autre citation au théoricien du Moulinex qui empêche les ouvriers de la plume et du micro à parler de l’actualité du moment au pays. Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse ici de la déculottée que le Cameroun a infligée au Kenya au stade Ahmadou Ahidjo.

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