L’ancien député Serge Noumba traîné au tribunal
Une enquête est ouverte au Tribunal de première instance de Bafoussam, contre ce transfuge du Sdf qui a d’abord fait un détour au Mrc avant de retourner à la case départ. Il est reproché à l’ancien député, de vouloir entre autres arracher le terrain d’autrui et
menaces à l’aide d’une arme à feu.
Par Thomas Tankou______________
C’est l’affaire 41 inscrite en correctionnelle au Tribunal de première instance de Bafoussam. Sous le numéro 57/CD/2023/COR/TPI. Une enquête est ouverte contre sieur Noumba Serge Siméon pour port dangereux d’une arme, destruction de bornes et clôture, trouble de jouissance, menaces sous conditions et rétention sans droit de la chose d’autrui. Au préjudice de dame Mackougoum Fotso Lilienne.
L’affaire porte sur une parcelle de terrain d’une superficie d’environ deux (2) hectares acquis en 1997, par feu Fotso Taga dans la localité de Bougam, département de la Mifi. Cette propriété était acquise pour le compte de son épouse Gnitchamyou epse Fotso Thérèse.
En effet il ressort de quelques éléments de l’enquête dont LE HÉRAUT NATIONAL a pu avoir accès que, sous le fallacieux prétexte d’avoir pris en charge les soins de santé de feu Fotso Taga pendant sa maladie, Serge Noumba se serait également occupé de la progéniture du decujus. C’est la raison pour laquelle il occupe ladite propriété.
L’étincelle qui a illuminé le pot-aux-roses…
Le 11 février 2023, en compagnie de l’un de ses enfants, alors que sieur Noumba avait entrepris de déterrer les bornes et détruire la clôture, dame Gnitchamyou, la propriétaire qui était sur les lieux s’est interposée. C’est à ce moment précis, nous indiquent des éléments de l’enquête, que Serge Noumba sort son pistolet automatique et menace de dégainer si…
Heureusement qu’un gendarme en faction au niveau du poste de contrôle non loin de là est intervenu. Serge Noumba persiste et signe que celui qu’il appelle son grand frère lui avait légué ledit terrain avant sa mort. En récompense, prétend-il, au soutien qu’il lui avait apporté durant sa maladie. Concernant les menaces avec l’arme, il nie tout en bloc. Il accuse plutôt dame Gnitchamyou d’avoir monté deux garnements qui ont tenté de l’égorger à l’aide de lames de rasoir.
On se souvient que, le même Noumba traînant par devers lui une arme, avait été extirpé du palais de congrès de Yaoundé, pendant la convention du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Certaines sources de ce côté-là, parlent d’une plainte qui serait en cours à son endroit. C’est pourquoi il a récemment voulu anticiper en faisant convoquer des cadres du Mrc à la légion de gendarmerie de Bafoussam pour une banale histoire cousue de fil blanc.
Cet autre affaire de menaces avec une arme à feu, est quant à elle pendante devant le TPI de Bafoussam. Seul la justice pourra démêler l’écheveau.
