Clément Atangana souffle le… show et l’effroi
Le magistrat hors hiérarchie 1er groupe, a pris part à une rencontre à Mbalmayo, qu’il dit lui-même n’avoir aucune connotation politique.
Sauf que c’est au cours de ladite réunion qu’une motion de soutien a été rédigée à la gloire du président de la République, et président national/candidat naturel du Rdpc. Il est dès lors difficile de soustraire à cette rencontre le caractère politique.
Par Thomas Tankou_____________
Il s’est agit en effet d’une rencontre entre les membres de l’Association pour le développement économique, social et culturel du Nyong et So (Adenso).
Sans céder à la tentation de scruter des arguments à charge ou à décharge liés à cette affaire qui est désormais portée au tribunal par le Mrc, revenons sur les enjeux de l’indépendance et de la neutralité de ce Conseil constitutionnel, à l’épreuve de l’impartialité.
Enjeux d’indépendance…
-Établissement de la confiance : L’indépendance du Conseil constitutionnel est essentielle pour que les citoyens aient confiance en ses décisions. Si ses membres affichent des préférences politiques, cela peut nuire à cette confiance.
-Protection des droits fondamentaux : L’indépendance permet au Conseil de défendre les droits des citoyens contre les abus de pouvoir, en s’assurant que toutes les voix soient entendues de manière équitable.
-Évitement des conflits d’intérêt : Les membres doivent se distancier des influences politiques pour éviter des décisions biaisées.
Enjeux de neutralité…
-Équité dans le traitement des affaires : Le Conseil doit traiter toutes les affaires avec impartialité, sans favoritisme envers un parti ou un candidat spécifique.
-Impact sur la stabilité politique : Une perception de partialité peut exacerber les tensions politiques et mener à des contestations des résultats électoraux.
-Rôle de la société civile : Une société civile vigilante et informée peut jouer un rôle essentiel dans la demande de transparence et de responsabilité du Conseil.
Contexte de l’affaire…
La plainte de Maurice Kamto contre Clément Atangana & Cie soulève des questions sur la capacité du Conseil constitutionnel à rester neutre, surtout si ses membres s’affichent publiquement en faveur de certains candidats. Cela pourrait avoir des répercussions sur la perception de la justice électorale et sur le bon fonctionnement de la démocratie.
Socle granitique d’une démocratie pluraliste…
L’indépendance et la neutralité du Conseil constitutionnel sont fondamentales pour le bon fonctionnement de la démocratie. Les accusations de partialité, comme celles portées par Kamto, doivent être prises au sérieux pour préserver la légitimité et la confiance envers cette institution.