Luc Magloire Mbarga Atangana au pinacle
𝗟𝗲 𝗖𝗮𝗺𝗲𝗿𝗼𝘂𝗻 à 𝗹𝗮 𝗽𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗰𝗮𝗼 : 𝗨𝗻 𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗶𝘁𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁é 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴é𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿é𝗺𝘂𝗻é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗲𝘁 é𝗾𝘂𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀
Le Cameroun vient officiellement d’être porté à la présidence du Conseil International du Cacao pour la campagne 2024/2025. Une décision prise à l’unanimité des pays producteurs et importateurs réunis, ce 26 septembre 2024, lors de la clôture de la 110e session du Conseil à Abidjan. Le ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, nouveau président du Conseil, intervenant par visioconférence, a exprimé la gratitude du Cameroun pour cet insigne honneur fait à notre pays. « 𝘊𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘥𝘢𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘪𝘦𝘻, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘰𝘯𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘴é𝘳𝘪𝘦𝘶𝘹, 𝘥𝘦 𝘥é𝘵𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘥’𝘦𝘯𝘨𝘢𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la mission dévolue au Cameroun à un moment aussi crucial pour l’économie cacaoyère mondiale dont il a estimé qu’elle était à la croisée des chemins.
Le ministre a identifié plusieurs défis majeurs à relever, au rang desquels la mise en œuvre de la nouvelle réglementation européenne sur la déforestation. « 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘥é𝘤𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘴𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘜𝘯𝘪𝘰𝘯 𝘌𝘶𝘳𝘰𝘱é𝘦𝘯𝘯𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘴𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘷𝘢 𝘪𝘮𝘱𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦𝘳 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘶𝘪𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘪𝘯𝘶𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘷𝘢𝘭𝘰𝘪𝘳 𝘯𝘰𝘴 𝘱𝘰𝘪𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘴𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘴 𝘢𝘮é𝘯𝘢𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 é𝘷𝘦𝘯𝘵𝘶𝘦𝘭𝘴 », a précisé 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮.
L’accent sera par ailleurs mis sur le partenariat entre pays producteurs et importateurs. « À 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘮𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦𝘴, 𝘪𝘭 𝘥𝘦𝘷𝘳𝘢 ê𝘵𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘦𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘯𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘰𝘱𝘱𝘰𝘴é𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘶𝘯𝘴 𝘢𝘶𝘹 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴. 𝘌𝘵 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘥𝘢𝘵 𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘱𝘭𝘢𝘤é 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘴𝘮𝘦 𝘭à », a insisté le Ministre. Il a souligné l’importance de la transparence et du dialogue, notamment sur la question sensible de la rémunération des producteurs. « 𝘓𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭è𝘮𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘪𝘤𝘦, 𝘥𝘦 𝘭’é𝘲𝘶𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘳é𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘮𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘦𝘯 𝘧𝘪𝘭𝘪𝘨𝘳𝘢𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘦𝘵 é𝘲𝘶𝘪𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 », sera au cœur du mandat du Cameroun, a affirmé le membre du Gouvernement. Il a appelé à cet effet au « 𝘥𝘪𝘢𝘭𝘰𝘨𝘶𝘦 𝘦𝘵 à 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘣𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘪𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨é𝘦 ».
« 𝘑𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵𝘪𝘮𝘦 𝘲𝘶’à 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘯é 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘱𝘦𝘶𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘱𝘱𝘢𝘳𝘢î𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘩𝘢𝘶𝘵𝘴. 𝘓’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘢𝘶𝘴𝘴𝘪 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘪𝘭𝘴 𝘴’𝘦𝘴𝘵𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭é𝘴é𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘳é𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘦𝘶𝘳 à 𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘫𝘶𝘨é𝘴 𝘯𝘰𝘯 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘊’𝘦𝘴𝘵 à 𝘤𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘭𝘦𝘳 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘣𝘰𝘯 é𝘲𝘶𝘪𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘯𝘶𝘪𝘴𝘦 𝘯𝘪 𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘯𝘪 à 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 », note le Ministre, avant d’inviter l’industrie à venir au Cameroun pour « 𝘵𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘥𝘶 𝘥𝘰𝘪𝘨𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘳é𝘢𝘭𝘪𝘵é𝘴 𝘦𝘵 é𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 ». Il a réitéré l’ouverture du gouvernement à faciliter ce dialogue direct entre la production et l’industrie et à promouvoir des accords entre les différents acteurs de la filière qui prendraient en compte les intérêts légitimes de chacune des parties.
De son côté, le Conseil s’est réjoui de cette élection du Ministre du Commerce du Cameroun et s’est félicité de l’orientation qu’il entend donner à son mandat, tout en l’assurant de la disponibilité de l’ensemble des membres à travailler dans cet esprit de dialogue, de concertation et de transparence.
Soulignons que cette victoire de notre pays traduit le rayonnement du Cameroun sur la scène internationale sous la Très Haute Conduite du Chef de l’État, 𝗦.𝗘 𝗣𝗮𝘂𝗹 𝗕𝗶𝘆𝗮 et la pertinence de sa vison qui rencontre, dans le cas de la filière cacao, l’assentiment à la fois des pays producteurs et des pays importateurs autour du principe de profitabilité partagée de la valeur du cacao entre les différents maillons de la chaîne, dont les producteurs.
(*) 𝗖𝗲𝗹𝗰𝗼𝗺 𝗠𝗶𝗻𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲