Par Thomas Tankou_____________
Contrairement aux dispositions antérieures – iniques et anticonstitutionnelles – Elections Cameroon est revenu sur sa décision. Malgré les vociférations enregistrées ça et là, notamment sur les plateaux télé par les thuriféraires du régime visant à justifier les conditions d’inscription des Camerounais de la diaspora, Elecam est revenu sur sa décision, sous la pression de l’immense majorité de Camerounais de l’intérieur et de la diaspora, davantage des chancelleries occidentales. Mieux vaut tard que jamais !
La présentation de la carte de séjour édictée auparavant par l’organe en charge des élections au Cameroun était une condition tous simplement incompréhensible. Cette décision qui à la limite était une aberration frisait le ridicule. Si non, comment comprendre que ce soit les pays d’accueil qui viennent dire aux autorités camerounaises qui est Camerounais et qui ne l’est pas ?
De toutes les façons, le communiqué numéro 014/C/AFC/CAB/MC/F du 30 avril 2025 a rebattu les cartes.
« À titre de rappel et/ou information, les conditions légales d’inscription sur les listes électorales pour le vote des Camerounais à l’étranger sont les suivantes :
- être de nationalité camerounaise et résidant en France (carte d’identité ou passeport ou passeport camerounais et titre de séjour, tous en cours de validité) ;
- être âgé de 20 ans révolus au jour du scrutin ;
- être détenteur d’une carte consulaire régulièrement délivrée et en cours de validité.
Peut-on lire dans le communiqué signé par l’ambassadeur du Cameroun en France. Cette précision d’André-Magnus Ekoumou rend ainsi caduque le communiqué d’Elecam qui demandait au Camerounais de la diaspora de fournir une carte de séjour, document qui relève pourtant de la seule compétence du pays d’accueil. Au grand soulagement des Camerounais de l’hexagone décidé à en découdre avec quatre décennies de démocra…ture.
