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MEDIASPHERECourant 1974, plus précisément le lundi 1er juillet de cet année là, le quotidien gouvernemental du Cameroun est porté sur les fonts baptismaux. Celà fait déjà 50 ans.L’actuelle Directeur général de Sopecam quant à elle, n’occupe le poste que depuis 2002. LE HÉRAUT NATIONAL revient sur les temps forts d’une manifestation fort courrue.

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Par Thomas Tankou_____________

*Marie Claire Nnana et Cameroon Tribune célèbrent les noces d’or

« J’esprime ma déférente gratitude à l’endroit du Chef de l’État, dont la très haute bienveillance a permis de continuer… »
Marie Claire Nnana a manqué de mots pour signifier sa reconnaissance à l’endroit du président Paul Biya qui a bien voulu lui mettre le pied à l’étrier.
Elle aura ainsi osé, osé et réussi, réussi là où beaucoup d’hommes n’avaient pu faire mieux avant elle. Ses devanciers avaient tout aussi écrit des pages inoubliables du quotidien gouvernemental, pendant les grands événements qui ont marqué l’histoire de notre pays. Nous citerons pêle-mêle : la prestation de serment de Paul Biya après la démission d’Amadou Ahidjo en avril 1982, la catastrophe du lac Nyos, l’éruption du Mont Cameroun les années de braises, la dévaluation du franc Cfa entre autres, les lions indomptables du Cameroun quart de finaliste au mondial italien de 1990…

Changement dans la continuité…

Dès son arrivée aux affaires, Marie Claire Nnana n’a pas fait l’économie de sa touche féminine. Elle a maintenu la flamme allumée dans un environnement tout aussi difficile. Les émeutes de la faim, la gestion avec tact et dextérité de la crise dans les régions anglophones du Cameroun, la nébuleuse islamique boko haram…tout en gardant une certaine liberté de ton. En respectant en même temps l’éthique professionnelle et la déontologie journalistique, sans s’éloigner de la philosophie éditoriale d’un média de service public. Malgré l’offensive d’une presse à capitaux privés à l’impertinence de plus en plus prononcée. Le DP a, à chaque fois donné le ton, en publiant LES APPELS DU PEUPLE, une espèce de recueil de signatures pour inviter Paul Biya à se représenter à la magistrature suprême du Cameroun.
Une publication spéciale a été éditée, qui revisite les temps forts de ce demi siècle d’existence de Cameroon Tribune. L’arrimage aux nouvelles technologies est une réalité quotidienne ici. Vous pouvez accéder en illimité à Cameroon Tribune digital, à partir de 26 250 FCFA, en un clic. Vous y trouverez des appels d’offres en exclusivité. Ces éditions sont également consultables sur les autres supports numériques tels que les smartphones, tablettes…

Reconnaissance des pouvoirs publics…

La forte présence des membres du gouvernement à la cérémonie marquant les 50 ans de Cameroon Tribune trahit la reconnaissance des pouvoirs publics vis-à-vis de l’habileté dont a su faire montre le Dg, pendant les deux décennies de management du quotidien gouvernemental.
En cette circonstance exceptionnelle, le tapis rouge est ainsi déroulé au Ministre d’état Jacques Fame Ndongo (le tout premier coordonnateur de la rédaction de Cameroon Tribune), le ministre de la communication René Emmanuel Sadi qui a tenu à faire le déplacement, malgré la douleur encore vive de la disparition de son frère aîné, le ministre Joseph Le de la fonction publique et de la réforme administrative, Issa Tchiroma Bakary de l’emploi et de la formation professionnelle qui est lui aussi passé par la Communication, Grégoire Owona du travail et de la sécurité sociale…
Des invités spéciaux venus de la diaspora (Congo, Gabon, Côte d’Ivoire, Nigeria Kénya, Canada États-Unis…), ont marqué de leur présence cette cérémonie qui restera gravée en lettres d’or dans les annales de l’histoire.

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