La viabilité économique des entreprises de presse comme angle d’attaque
Par Thomas Tankou____________
L’hôtel des députés a ouvert ses entrailles à la tenue d’un atelier multisectoriel le 7 août dernier à Yaoundé.
Le Réseau des Patrons de presse du Cameroun (Repac) qui y était convié a apporté une contribution plus qu’honorable. Plusieurs projets du secteur de la communication, bien maturés pour 2025-2027, ont été présentés aux partenaires financiers. Également autour des bailleurs de fonds canadiens, les points focaux du Minepat, Mincommerce, Minculture, Minddevel et de la Chambre de commerce. Après avoir épluché les différents projets, on est passé à l’adoption d’un chronogramme des activités, avant de clôturer avec les échanges.
Visiblement satisfait à l’issue des travaux, le président du Repac est revenu sur les grands projets initiés par l’association dont il conduit les destinées.
« Les objectifs étaient multiples mais, le principal consistait à fédérer tous les partenaires autour des projets du Réseau des Patrons de presse du Cameroun (Repac). Entre autres la mobilisation des fonds à l’effet de mettre sur pied une imprimerie commune, avoir un distributeur pour le secteur presse écrite. Il est également question de trouver des moyens à l’effet de doter chaque département d’au moins deux kiosques à journaux. À savoir un au quartier administratif et l’autre au centre commercial ou au niveau des marchés.
Avec 58 départements au Cameroun, nous sommes convaincus d’y parvenir. Dans les grandes villes, nous envisageons de tirer profit des structures déjà existantes. Celà aura pour but de permettre au public d’avoir une information diversifiée, bonne en qualité et en quantité, afin de se faire une opinion sur la gestion des affaires du pays. Surtout que, au niveau du Repac, nous avons mis sur pied un mécanisme d’autorégulation qui permet de veiller sur la production des membres. Question de se rassurer que celle-ci soit irréprochable, tant au niveau de la qualité que du contenu. Et que les profesdionnels de médias respectent l’éthique professionnelle et la déontologie journalistique.
Mais, poursuit François Mboke, les hommes et femmes de médias ne sauraient vivre d’éthique et de déontologie. C’est pourquoi il nous faudra des moyens pour un soutien économique. C’est ce qui justifie notre présence à cet atelier ce jour, pour fédérer les moyens afin d’atteindre nos objectifs. Africa Business Forum est une opportunité que nous saisissons pour implémenter notre vision. Nous y travaillons déjà avec quelques sectoriels, bien évidemment chapeauté par le ministère de la communication qui est notre tutelle. La finalité étant de donner à la presse camerounaise en général des moyens pour accompagner ce noble objectif visant à consolider la démocratie au Cameroun. A conclu le Directeur de publication de Diapason, un hebdomadaire paraissant à Yaoundé.