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SÉQUESTRATION ET TORTURE

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La plainte de Longue Longue contre Colonnel Bamkoui & Cie

Le célèbre chansonnier est décidément résolu à sonner sa cloche pour se faire entendre. Ce feuilleton digne des grands pollars de Hollywood est loin d’avoir connu son épilogue. Au regard des nouveaux développement dans cette affaire qui a plongé les Camerounais dans les convulsions de l’inquiétude.

Par Thomas Tankou______________

« Bonjour M. le Bâtonnier. Je viens par cette vidéo designer Me Alice Kom comme mon avocate. Je suis Longkana Agno Simon dit Longue Longue. Donc Me Alice Kom va constituer un cabinet d’avocats pour défendre mes droits dans cette affaire de séquestration contre Émile Joël Bamkoui et Ben Bernard Tabala. Merci beaucoup. »
C’est en ces termes que l’artiste Longue Longue s’exprime dans une courte vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Cette vidéo fait suite à une autre publiée quelques jours auparavant par le musicien.
Ce videogramme intervient dans un contexte de floue savamment enchevêtré, qui enveloppe obstinément la confusion autour de cette scabreuse affaire de torture qui embarrasse au plus haut point les autorités camerounaises.
Une autre version indique que l’artiste aurait été enrôlé par des Amazoniens pour transporter des fonds destinés à financer des activités terroristes dans les régions du Nord -ouest et du Sud-ouest Cameroun.
Des chiffres de l’ordre de 200 milles Euros sont même avancés. Selon les mêmes sources qui parle de « répression légale » qualifiant l’artiste d’ennemi public, cet argent aura servi au financement du terrorisme.

L’embarras perceptible des autorités camerounaises…

Au lendemain de la publication de cette vidéo qui diffuse les atrocités commises sur l’artiste, le Mindef a immédiatement mis sur pied une commission d’enquêtes.
Dans une lettre adressée au Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, le président de la commission des droits de l’homme, évoque cette vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux et invite les autorités camerounaises à des actions urgentes afin d’éviter des conséquences néfastes pour pays. Rappelons ici que le Cameroun est attendu mi-novembre, devant la commission des droits de l’Homme de l’Onu.

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