Mémoire et résilience
Un an après ce terrible drame survenu à Bafoussam à l’Ouest du Cameroun, les rescapés n’ont pas encore réussi à enterrer le triste souvenir de cette nuit d’horreur.
Il y a un an, la localité de Ngouache, située à Bafoussam dans l’ouest camerounais, a été frappée par une tragédie dévastatrice : un éboulement de terrain a coûté la vie à 42 personnes et laissé des centaines de familles dans le chagrin. Ce drame, survenu dans la nuit du 27 octobre 2023, a profondément marqué la communauté, et les rescapés continuent de porter le poids de cette douloureuse mémoire.
Un Souvenir Éternel…
Les habitants de Ngouache se souviennent encore de cette nuit fatidique où la terre s’est soudainement effondrée, emportant avec elle des maisons et des vies. Les rescapés, aujourd’hui relogés sur un site d’accueil à l’entrée de la chefferie de Bamougoum, évoquent des souvenirs empreints de peur et de désespoir. « C’était un cauchemar. Nous avons tout perdu en quelques secondes », confie l’un d’eux à notre reporter, les yeux remplis de larmes.
Un avenir Incertain…
Malgré la solidarité qui s’est manifestée après le drame, les rescapés font face à de nombreux défis. Le site de recasement, bien que leur ayant été imposé, est devenu leur nouvelle réalité. L’accès aux services de base, tels que l’eau potable et les soins de santé, reste limité. De plus, la question du relogement durable demeure sans réponse. « Nous avons besoin d’un toit sur nos têtes, d’une vie digne, » plaide une mère de famille.
Soutien et Solidarité…
La communauté, ainsi que plusieurs ONG, se mobilisent pour apporter leur soutien. Des actions de sensibilisation et d’assistance sont mises en place pour aider les rescapés à reconstruire leur vie. Des collectes de fonds et des dons en nature ont été organisés pour répondre aux besoins immédiats des victimes.
La Nature en question…
Cet événement tragique soulève également des questions sur la gestion de l’environnement et des risques naturels dans la région de l’Ouest en particulier et au Cameroun en général. Les experts soulignent la nécessité d’une meilleure planification urbaine et de programmes de prévention des risques afin de protéger les populations vulnérables. « Nous devons apprendre de cette tragédie pour éviter qu’elle ne se reproduise », affirme un géologue local.
Devoir de mémoire…
Un an après ce tragique incident , les blessures restent encore vives pour les survivants et la communauté. Tandis qu’ils luttent pour surmonter le traumatisme et reconstruire leur vie, il est essentiel de ne pas oublier ceux qui ont perdu la leur. La mémoire de cette tragédie doit servir de leçon pour un avenir plus sûr et plus résilient face aux défis environnementaux.
