Le bicéphalisme de fait observé à la tête du Parti Camérounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn), a pris une autre tournure ces derniers jours.
Un collectif d’avocats amenés par Maître René Roger Bebe, vice-président dudit parti, vient d’être mis sur pied. Il est chargés de défendre les intérêts du parti. Dans l’affaire opposant le Pcrn à Atanga Nji et les responsables administratifs qui empêchent au Pcrn de déployer ses activités sur le terrain, comme le prévoit la loi camerounaise.

Cabral Libii décidé de trainer le Minat devant les tribunaux

Par Thomas Tankou_____________

La scène politique camerounaise est une fois de plus secouée par une autre affaire d’entrave aux libertés.
La récente interdiction d’une rencontre entre Cabral Libii, président du Pcrn, et ses membres dans le Septentrion soulève des questions cruciales sur le respect des décisions judiciaires par les autorités publiques. En effet, le ministre Atanga Nji est accusé d’avoir violé une décision de justice qui confère à Libii la présidence exclusive du Pcrn. Ce développement met en lumière les dangers inhérents à l’ignorance des décisions judiciaires dans un État de droit.

Une victoire judiciaire ignorée par le Minat…

Cabral Libii, figure montante de la politique camerounaise, a récemment remporté une victoire judiciaire affirmant son statut de président du Pcrn. Pourtant, en dépit de cette décision, Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, a pris la décision d’empêcher une rencontre essentielle entre Libii et ses partisans dans le Septentrion. Cette action soulève d’importantes interrogations sur le rôle d’un ministre dans le respect des institutions judiciaires.

Les dangers d’une violation des décisions judiciaires…

Dans un État de droit, le respect des décisions judiciaires est fondamental. Lorsqu’un ministre choisit de fouler aux pieds une décision de justice, cela crée un précédent dangereux. Voici quelques points clés à considérer :

-Affaiblissement de la Justice ;
Ignorer une décision judiciaire peut miner la confiance du public dans le système judiciaire. Cela peut inciter d’autres responsables à agir de la même manière, créant un cycle de non-respect des lois.

-Instabilité Politique : La remise en question des décisions judiciaires peut engendrer des tensions politiques. Les partisans de Libii pourraient percevoir cette interdiction comme une manœuvre pour étouffer la voix de l’opposition, ce qui pourrait conduire à des manifestations ou à des troubles.

-Conséquences Légales :
Cabral Libii a déclaré son intention de porter l’affaire devant les juridictions compétentes. Si le ministre est reconnu coupable de violation de la loi, cela pourrait entraîner des conséquences juridiques graves, tant pour lui que pour le gouvernement.

-Image du Pays :
La scène internationale observe attentivement la situation politique au Cameroun. Des violations flagrantes des décisions judiciaires peuvent ternir l’image du pays, affectant ainsi les relations diplomatiques et économiques.

-Respect de l’État de droit ;
La situation actuelle met en lumière une crise de gouvernance au Cameroun. L’interdiction de la rencontre entre Cabral Libii et le Pcrn, ainsi que la décision controversée d’Atanga Nji, soulèvent des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit. Dans un environnement où les lois sont ignorées par ceux qui sont censés les défendre, il devient impératif que les citoyens et les institutions se lèvent pour protéger la justice.
L’avenir politique du Cameroun dépendra de la capacité de ses dirigeants à respecter les décisions des tribunaux et à promouvoir un climat de confiance et de respect mutuel.

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