Dans un contexte sociopolitique déjà tendu, les récentes déclarations d’Elimbi Lobé sur les plateaux de télévision ont suscité une onde de choc à travers le pays. En tenant des propos ouvertement tribalistes, Lobé ne fait pas seulement preuve d’un irréfléchi dangereux, mais il enfreint également l’article 241 du Code Pénal camerounais. Cet article stipule clairement que tout discours incitant à la violence ou à la haine en raison de l’appartenance tribale ou ethnique est passible de sanctions pénales.

L’incompréhensible silence des autorités camerounaises

Par Thomas Tankou____________

Les déclarations du leader de Kawtal, loin d’être de simples opinions, ont pour effet de diviser davantage une nation déjà fragmentée par des tensions ethniques. En véhiculant des idées qui favorisent la haine entre les différentes communautés, il crée un climat d’angoisse et de méfiance entre les communautés. Ce type de discours, en plus d’être moralement répréhensible, est juridiquement condamnable. Le fait que Elimbi n’ait pas été interpellé par les autorités soulève de nombreuses questions sur l’application de la loi à géométrie variable au Cameroun.

L’Inertie des autorités…

Il est troublant de constater que malgré la gravité des propos tenus, le gouvernement camerounais semble rester les bras croisés. L’absence de réaction officielle à ces déclarations soulève des interrogations sur la volonté des autorités de protéger la cohésion sociale et de respecter les lois établies pour prévenir la haine et la violence. Est-ce là un signe d’impunité pour ceux qui choisissent de prêcher la division ?

L’importance de la responsabilité…

Il est crucial que les personnalités publiques, comme Elimbi Lobé, comprennent l’impact de leurs paroles. La responsabilité sociale des leaders d’opinion est immense, et leur rôle ne devrait pas se limiter à la provocation. Au lieu de cela, ils devraient s’efforcer de bâtir des ponts entre les différentes communautés et promouvoir un message de paix et d’unité.

Appel à l’action

Face à cette situation, il est impératif que les citoyens se lèvent et dénoncent de tels comportements. Nous appelons également le gouvernement camerounais à agir rapidement et de manière décisive contre les discours haineux. Il ne suffit pas d’appliquer la loi ; il faut également veiller à ce que ceux qui portent la voix de la haine soient tenus pour responsables de leurs actes.

Promouvoir l’harmonie et la solidarité…

La société camerounaise mérite mieux que des discours qui divisent. Elle mérite une gouvernance qui prône l’harmonie et la solidarité. La lutte contre le tribaliste ne doit pas être un simple slogan, mais une réalité vécue au quotidien. Les autorités doivent prendre leurs responsabilités pour garantir un avenir pacifique et inclusif pour tous les Camerounais.

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