Ce mercredi 26 mars, l’ancien pensionnaire de la prison de Nkodengui était chez le commandant de la légion de gendarmerie du Littoral. Sur instruction du préfet du département du Wouri. Mais il est rentré sans être auditionné.

Pourquoi Dzongang n’a pas été entendu à la légion de gendarmerie

Par Thomas Tankou_____________

Le conseiller du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), a quitté les lieux visiblement exaspéré. Ses paroles, exprimant une profonde indignation envers le régime de Yaoundé. Cette attitude met en lumière le climat de tension croissant dans le pays.

Pour rappel, après avoir répondu à une convocation administrative chez le préfet du Wouri, qu’assistaient le premier adjoint préfectoral et le sous-préfet de Douala 5, Dzongang s’était engagé à se rendre chez le Colegion pour être entendu. Les autorités l’accusent d’avoir tenu des propos jugés irrespectueux à l’encontre du Ministre de l’Administration Territoriale (Minat) le 14 mars dernier, et d’appeler à la justice populaire. Ce qui pourrait occasionner des troubles à l’ordre public. Pour le conseiller du président du Mrc, celui qui appelle à la révolte c’est bien le Minat lui-même à travers des menaces qu’il profère à d’honnêtes citoyens. Des hommes et femmes qui ont eu à servir la République avec amour et abnégation.

Cependant, à sa grande surprise, Dzongang n’a pas été auditionné comme convenu. Manquant d’informations sur le sujet de sa convocation, il a préféré rentrer chez lui, pour attendre une convocation en bonne et due forme. Et se présenter la prochaine fois avec ses avocats.
Ce retournement de situation soulève des questions sur la transparence et la respectabilité des procédures administratives enclenchées à l’encontre des citoyens dans le pays.

À l’approche des élections présidentielles prévues en octobre prochain, il est crucial de ramener un climat de paix et de sérénité au Cameroun. Les tensions politiques, exacerbées par des incidents comme celui-ci, risquent de compromettre la stabilité nécessaire pour des élections libres et équitables. La démocratie camerounaise doit davantage être renforcée par un dialogue ouvert entre les différentes parties prenantes, y compris les autorités et les opposants politiques.

Il est dès lors impératif que le gouvernement prenne des mesures proactives pour apaiser les tensions et instaurer un climat de confiance.
La communication entre les autorités et les citoyens doit être rétablie, et les préoccupations des opposants politiques doivent être entendues et prises en compte. Cela nécessite un engagement sincère envers le respect des droits civiques et des libertés fondamentales.

Ainsi, alors que le pays se prépare pour un moment décisif de son histoire politique, il est de la responsabilité de tous de promouvoir un discours pacifique et constructif. La paix et la stabilité sont indispensables pour garantir que les élections de cette année soient un reflet authentique de la volonté du peuple camerounais.