Led Camerounais se rappellent encore avec émotion l’affaire Dikoum. Un crime passionnel qui avait secoué la société camerounaise dans les années 1990. Cette affaire, qui impliquait Marinette Dikoum, coupable d’avoir assassiné son mari, le directeur de Cambank, a connu un nouveau rebondissement avec l’annonce du décès d’Ambang Mbadje Richard.
Fin d’un chapitre sombre de l’affaire Dikoum?
Par Chimère Etondè_
Comme les oiseaux se cachent pour mourir, ce piètre personnage est décédé dans l’anonymat, sans clarifier sa version des faits. Dans une affaire qui a secoué en son temps le triangle national. Peut-être le clap de fin d’une tragédie ? Que non, la famille Dikoum exige toujours justice.
Ambang Mbadje Richard, qui était à l’époque sergent dans l’armée calerounaise en service à Bafang, était l’amant de Marinette Dikoum. Son rôle dans l’affaire avait été d’assister Mme Dikoum près d’Obala après le meurtre, puis de l’aider à se débarrasser du corps dans le fleuve Sanaga.
Son décès, survenu ce matin dans son village natal, marque la fin d’un chapitre sombre de cette affaire qui a captivé et horrifié le Cameroun.
L’affaire Dikoum avait mis en lumière des questions de moralité, de justice et de pouvoir, suscitant un débat passionné au sein de la société camerounaise.
Le procès de Marinette Dikoum avait en son temps, été très médiatisé. Et son verdict avait divisé l’opinion publique. L’implication d’un militaire dans un crime aussi odieux avait également choqué de nombreux Camerounais, qui suspectaient des complicités en haut lieu.
Le décès d’Ambang Mbadje Richard ravive aujourd’hui les souvenirs de cette affaire tragique et rappelle les conséquences dévastatrices de la passion et de la violence.
Il est un rappel sombre d’un moment difficile de l’histoire de mœurs au Cameroun. Une affaire peut-être juridiquement classée, mais que les mémoires individuelles et collectives n’ont pas encore enterrée.