L’Upc est la formation politique la plus atomisée du paysage politique au Cameroun. Récemment encore, on a aperçu la journaliste et militante de première heure aux côtés du virevoltant professeur, se recueillir en compagnie d’autres camarades dont Michel Eclador Pekoua, sur la tombe profanée d’Ernest Ouandie à Bafoussam. Mais depuis quelques jours rien ne va plus dans cet autre morceau du parti des martyrs.

Henriette Ekwe et Pr Bahebeck lavent le linge sale en public

Par Ibrahim Baba Matip____________

Elle s’en est violemment prise au au tribun, l’accusant d’avoir transformé l’Union des Populations du Cameroun, jadis symbole de la résistance anticoloniale, en un champ de ruines politique.

La journaliste évoque la trahison de l’héritage de Ruben Um Nyobè, Ernest Ouandié et Félix Moumié, pour pointer du doigt ce qu’elle considère comme une tentative de récupération et de sabotage orchestrée par le Pr Jean Bahebeck.

Henriette Ekwe pense que ce chirurgien orthopédique de renom, intellectuel devenu un politicien controversé, est un autre fossoyeur d’un parti à l’agonie.

Bien plus, cette figure bien connue de la lutte pour les libertés au Cameroun, dénonce Jean Bahebeck, qu’elle accuse de privilégier ses intérêts personnels au détriment du parti.

L’Union des Populations du Cameroun, autrefois symbole de la résistance anticoloniale, est aujourd’hui le théâtre d’une crise profonde. Henriette Ekwe, militante historique, a ainsi exprimé son indignation vis-à-vis du professeur. Dans un contexte où la cohésion et l’héritage du mouvement sont en péril, les accusations de trahison et de sabotage se font de plus en plus pressantes.

Une transformation inquiétante…

Cette déclaration d’Ekwe résonne comme un cri de cœur pour ceux qui ont vu ce parti, fondé par des figures emblématiques telles que Ruben Um Nyobè et Ernest Ouandié, se fragmenter. Selon elle, le comportement de Bahebeck ne sert plus l’intérêt collectif, mais plutôt des ambitions personnelles, au détriment de l’unité et de l’identité du parti.

Trahison d’un l’héritage historique…

L’Upc, qui a longtemps représenté un bastion de lutte pour l’égalité et la justice, semble aujourd’hui trahie par ceux qui devraient la défendre. Henriette Ekwe évoque un sentiment de désespoir face à ce qu’elle considère comme un sabotage orchestré par Bahebeck. En choisissant de privilégier ses intérêts personnels, ce tribun hors pair ne fait pas qu’affaiblir le parti ; il s’attaque à l’héritage même de ses fondateurs.

Un appel à la réflexion…

Cette situation soulève des questions cruciales sur l’avenir d’une l’Upc déjà en lambeaux. Comment un parti qui a tant lutté pour les droits des Camerounais peut-il se retrouver à ce point à la dérive ? La réponse réside peut-être dans une introspection collective. Les membres de cette formation politique doivent se poser la question de savoir quel type d’héritage ils veulent transmettre aux générations futures.

Sortir d’une agonie prolongée…

L’Upc est aujourd’hui la risée de tous. Pour mettre un terme à la descente aux enfers, il est impératif que ses membres se rassemblent autour de leurs valeurs fondatrices. Henriette Ekwe lance ainsi un appel à la cohésion et à la vigilance, car l’avenir de l’Union des Populations du Cameroun dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses militants à se recentrer sur l’intérêt commun plutôt que sur des ambitions individuelles. L’histoire du parti est en jeu, et il est temps de redéfinir le cap pour honorer la mémoire de ceux qui ont sacrifié tant pour cette cause.
Ce cri de cœur d’une combattante qui aura tout donné dans la lutte pour les libertés au Cameroun sera t-il entendu ? Rien n’est moins sûr. Au vu du degré de divergence d’intérêts au sein du parti du crabe noir.

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