La cérémonie d’accueil des nouveaux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) s’est tenue dans un climat de tension, suite à une tentative d’interdiction par le sous-préfet de Bafoussam 1er. Malgré cette intervention, le parti d’opposition a réussi à maintenir son événement, soulignant la fébrilité croissante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Comment le Sous-préfet a tenté sans succès de perturber l’ordre public

Par Thomas Tankou____________

Le Mrc, a pourtant rempli toutes les formalités légales nécessaires, avait prévu une célébration festive à son siege régional. Des tentes et des chaises avaient été installées, créant une ambiance propice à l’accueil des nouveaux membres. Cependant, l’arrivée inattendue du sous-préfet, qui a évoqué des risques de troubles à l’ordre public, a jeté un froid sur les préparatifs.

André Marie Tassa, responsable régional du parti a gardé la sérénité : « Nous sommes surpris par cette intervention. Le Sous-préfet a lui-même délivré l’autorisation, mais il est revenu pour semer la confusion. » Après avoir tenté de faire démonter les installations, le sous-préfet a finalement dû céder face à la détermination des militants, qui ont poursuivi leur cérémonie à l’intérieur du siège.
En présence des cadres envoyés par la hiérarchie du parti. En l’occurrence la vice-présidente Tiriane Noah et le conseiller Sa Majesté Biloa Effa.

Cet incident met en lumière la nervosité du Rdpc face à une opposition qui se renforce. À cinq mois de la présidentielle d’octobre, la stratégie d’intimidation et de contrôle de l’administration semble s’intensifier, révélant une volonté de limiter la mobilisation des partis d’opposition. Les tensions croissantes témoignent d’une administration qui, à l’approche d’échéances cruciales, cherche à maintenir son emprise sur la scène politique.

«Nous avons accueilli nos nouveaux militants contre vents et marées, dans le respect de la loi», a conclu André Marie Tassa, illustrant ainsi la résilience du Mrc face aux manœuvres administratives.

Alors que la campagne électorale se profile à l’horizon, ce type d’incidents pourrait devenir monnaie courante, reflétant une lutte acharnée entre le pouvoir en place et une opposition qui refuse de se laisser museler.
Les nouveaux militants qui ont embarqué dans le train de la Renaissance ce jour, sont des élus en fonction exclus du Sdf et ceux ayant déserté les rangs du Rdpc.

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