Une alerte maximale vient de nous parvenir concernant un plan orchestré pour enlever cette nuit le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto. Selon des informations parvenues à notre rédaction, alors que la veillée d’armes se tenait à Bonapriso, des instructions venues de Yaoundé ont été données aux autorités administratives locales pour empêcher la rencontre prévue de demain à 10 heures.
Une nuit de tension pour Maurice Kamto et son parti dans le Littoral
Par Thomas Tankou_____________
Des Arrestations injustifiées…
Maître Kegne a lancé une alerte. Quatre militants du Mrc, à savoir Essama André Blaise, Daniel A Dan Mounyol, Idriss Fosdo, et William Bentse, ont été interpellés dans des circonstances troublantes. Essama André Blaise a été arrêté alors qu’il communiquait sur le retour de Maurice Kamto, tandis que Daniel A Dan Mounyol, qui était hors réseau pendant plus d’un mois, a été appréhendé après avoir diffusé un message vocal invitant ses camarades à reprendre leurs activités.
Idriss Fosso et William Bentse, quant à eux, ont été interpellés alors qu’ils se rendaient à la rencontre de leur président. À l’heure actuelle, tous les militants détenus ignorent les raisons exactes de leur arrestation.
État des Lieux…
Maître Kegne est formel. « J’ai pu rencontrer trois des détenus à la Police Judiciaire, ainsi que Daniel A Dan Mounyol à la Brigade de Gendarmerie de Youpwe. Tous se portent bien et ont été rassurés par la disponibilité du Collectif d’avocats Sylvain Souop pour leur défense. Sérine-t-il.
Une atmosphère de calme précaire…
Au siège du Mrc, le calme règne après une journée marquée par une affluence massive de militants. Cependant, la tension est palpable, et la situation reste instable. Ces événements soulignent une nouvelle fois l’entrave à la démocratie orchestrée par le régime Biya, qui cherche à étouffer toute voix dissidente.
Soutenir les militants du Mrc dans une lutte commune…
Il est impératif de dénoncer cette répression et de soutenir les militants du MRC dans leur lutte pour la démocratie. La communauté internationale doit rester vigilante face aux actes d’intimidation et de violence politique, pour que la voix du peuple camerounais ne soit pas réduite au silence.