Dans sa récente sortie le Secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Senacom), passe au crible d’une analyse implacable les tares qui sclerosent les régions du Centre, du Sud et de l’Est du Cameroun, otages d’une élite compradore.
Joseph Emmanuel Ateba dénonce la supercherie
Par Thomas Tankou_____________
Dans une déclaration percutante aux allures de Dénonciations, le Secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Senacom), a critiqué avec véhémence l’exploitation systématique des populations des régions du Centre, Sud et Est du Cameroun.
Selon le Senacom, ces régions sont devenues des otages d’une élite politique qui se sert de la misère et de l’ignorance pour maintenir son pouvoir.
Un système de manipulation…
Ateba met en lumière une supercherie orchestrée par le régime en place, où les populations sont amenées à croire que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) leur appartient. Il affirme que pendant que Paul Biya et ses proches s’accaparent les richesses du pays, les citoyens de ces régions sont maintenus dans l’illusion d’un soutien indéfectible au régime. ” À l’heure où tous les indicateurs signalent un effondrement imminent de la maison Rdpc, où allons-nous nous abriter ? ” interroge-t-il, soulignant l’urgence d’un changement de mentalité.
L’exacerbation du tribalisme…
Le discours du Senacom souligne également comment les intérêts égoïstes d’une élite ont exacerbé le tribalisme, rendant difficile l’émergence d’un véritable leadership local. Les voix dissidentes, qui osent remettre en question le statu quo, sont réduites au silence, comme l’illustre le parcours d’Abel Eyinga dans le Sud. Ce climat de peur et d’intimidation empêche toute alternative politique, maintenant ainsi les populations dans un état d’ignorance.
Appel à une réflexion profonde…
Joseph Emmanuel Ateba appelle les Camerounais à comprendre que l’engagement politique ne doit pas se limiter à la défense d’une communauté ou d’une identité tribale, mais plutôt à la promotion de valeurs et d’intérêts collectifs. Il évoque la nécessité d’une prise de conscience face à l’opulence de l’élite, qui contraste fortement avec la misère du peuple.
L’impératif d’une mobilisation collective…
Pour conclure, le responsable de la communication du Mrc, exhorte les populations des régions du Centre, Sud et Est à se mobiliser. Il les invite à conjurer le sort qui les maintient dans une situation de dépendance et de misère. ” Il est temps que les Camerounais choisissent des valeurs de vivre ensemble et de bonheur partagé “, sérine-t-il, soulignant ainsi l’importance d’un changement radical en cette année décisive de 2025.
Cet appel du Senacom est un cri de cœur qui résonne comme une invitation à la réflexion et à l’action pour un avenir meilleur pour le peuple camerounais dans son ensemble.