Par Thomas Tankou______________
Le bras de fer engagé par les élites et notables Baleveng autour de Sa Majesté Gaston Guemegni, aura finalement eu raison de l’obstination du Minat. Dans sa correspondance numéro 00001747 du 19 juin courant, le ministre de l’administration territoriale s’oppose à la mise en œuvre de son projet de partition du groupement Baleveng. Dans l’une de ses publications, LE HÉRAUT NATIONAL alertait déjà l’opinion sur les désastres que ce projet pourrait créé au cas où il était mis à exécution, dans un article intitulé « TROUBLE À L’ORDRE PUBLIC : Les populations de Baleveng en ordre de bataille ». Contribuant ainsi à attirer l’attention des pouvoirs publics sur un soulèvement qui couvait déjà dans ce groupement situé dans le département de la Menoua.
Danse Bafia…
Afin de désamorcer cette autre crise sociale, le ministre Atanga Nji s’est opposé à l’opérationnalisation d’une décision qu’il avait lui-même signée en date du 05 mars 2023 sous le numéro 00000016. Avant d’entraîner le Premier Ministre dans cette forfaiture le 08 février 2024 sous le numéro d’enregistrement 000144.
Dans sa correspondance citée supra, le Minat a donné des instructions au préfet de surseoir à la création du village Balekouet, dont l’aire géographique se confond à celle de la chefferie traditionnelle de deuxième degré de Baleveng.
« Opposition à la création d’une chefferie de 2ème degré dénommée « chefferie Balekouet » à Baleveng, Département de la Menoua ».
Tel est l’objet d’une correspondance dont nous avons eue copie.
Plus loin, le Minat précise : « … j’ai l’honneur de vous demander de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, au processus de désignation du chef de 2ème degré de Bakouet. »
La charrue avant les bœufs…
Les observateurs avertis du fonctionnement des rouages de administration sont confus, face aux agissements du patron de la territoriale.
« Vous voudrez bien par ailleurs, me faire parvenir un rapport circonstancié abordant l’aspect démographique affairant à ladite chefferie et faisant le point sur les rapports qu’elle entretient avec la chefferie de 2ème degré de Baleveng d’une part et les autres chefferies de 2ème degré d’autre part. »
Avec cette sortie épistolaire du Minat, la question qui taraude particulièrement les esprits est celle de savoir sur quelle base s’était appuyé le ministre pour signer l’arrêté de création d’une chefferie de 2ème degré, sur le territoire d’une autre chefferie de 2ème degré.
Le Cameroun est vraiment…incontinent !